TILLSONBURG, ONTARIO – Quelque 160 membres de la section locale 1859 d’Unifor qui travaillent pour le fabricant de pièces automobiles THK Rhythm Automotive ont ratifié aujourd’hui une convention collective, mettant ainsi fin à une grève de trois jours à l’usine.
MONCTON— Trois membres d’Unifor de la section locale 4501 ont été heurtés par un véhicule alors qu’ils faisaient du piquetage devant Acadia Toyota à Moncton (N.-B.).
« Nos membres ont le droit de faire du piquetage pour réclamer des salaires équitables sans subir de violence », déclare Linda MacNeil, directrice régionale d’Unifor pour l’Atlantique. « Heureusement, les membres n’ont subi que des coups et des contusions, mais cela aurait pu se terminer de façon tragique. »
En juin 2024, après des années de campagne d’Unifor et du mouvement syndical élargi, la loi fédérale anti-briseurs de grève a franchi le dernier obstacle législatif.
À l’heure actuelle, bon nombre d’habitants de la province sont familiers avec le rapport The Big Reset, le plan de « remise à zéro » proposé par l’équipe de relance économique du premier ministre qui vise à stimuler l’économie, à créer des emplois et à attirer les jeunes dans la province.
Si le gouvernement pense que le plan de l’équipe de relance économique permettra d’atteindre cet objectif, il se trompe lourdement et les travailleurs en payeront le prix.
Alors qu'Unifor souligne la Journée nationale des peuples autochtones et que nous nous réunissons pour célébrer le patrimoine et l'histoire des premiers peuples de ce pays, nos pensées se tournent vers les obstacles auxquels les peuples autochtones sont confrontés au Canada en raison du racisme structurel et de l'héritage violent et constant du colonialisme.
La législation fédérale sur le recours aux briseurs de grève comporte une importante clause échappatoire qui rend inutile toute interdiction supposée dans la loi fédérale.
Le filet de sécurité sociale du Canada a été démantelé morceau par morceau dans le cadre de la restructuration délibérée de notre économie pour répondre aux besoins des entreprises, et non des travailleuses et travailleurs.
L’expérience a échoué, et le modèle doit être renversé.
Il y a eu un changement philosophique et idéologique au cours d’une génération qui a mis l’individualisme au premier plan, une croyance en l’idée de travailler pour le salaire seulement, plutôt que par passion ou principe, et qui déshonorait tout ce qui pouvait être obtenu sans effort.
Cette chronique du président national d'Unifor, Jerry Dias, et de Daniel Bernhard, directeur exécutif des Amis de la radiodiffusion canadienne, a été publiée dans le Toronto Star.
Si le dernier projet de Facebook de payer 14 médias canadiens pour leur contenu était un effort de bonne foi pour soutenir le journalisme canadien, il n'aurait pas demandé aux médias participants de garder le secret, juste pour tâter le terrain.