Par Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario
La décision du premier ministre Ford d’abolir le programme sur l’éducation sexuelle pose un risque aux enfants, mais nous pouvons ensemble l’en empêcher et faire la bonne chose pour nos enfants.
Avant la rentrée scolaire en septembre et la décision de ne plus transmettre des informations aux élèves sur leur corps et leur propre vie, c’est-à-dire des informations qui leur permettraient d’être plus en sécurité et en santé, nous devons exprimer notre appui au programme de 2015.
Malgré les débats sur l’importance d’exiger (comme notre gouvernement devrait le faire) l’établissement de droits du travail progressistes et applicables en vertu de l’ALENA, une question s’impose : pourquoi ne pas exiger de tels droits dans le cadre de la négociation du nouvel accord commercial de Partenariat transpacifique (PTP)?
Le Canada a abdiqué dans sa hâte de conclure un accord commercial.
Au cours des dernières semaines, Donald Trump nous a vraiment montré l’ampleur de sa cruauté.
L’administration Trump a séparé des enfants, y compris des bébés et des bambins, de leurs parents à la frontière entre les États-Unis et le Mexique sous prétexte que les parents ont commis un crime en essayant d’échapper à la violence dans leur pays et d’offrir une vie meilleure et plus sécuritaire à leur famille.
Le défi que le mouvement syndical et les électeurs progressistes doivent affronter est de taille.
L’élection de Doug Ford comme premier ministre de l’Ontario marque un changement important sur la scène politique de la province, et celle du pays. Doug Ford défend des politiques auxquelles s’opposent le mouvement syndical et les électeurs progressistes de l’ensemble du Canada.
Il ne faut pas minimiser le fait qu’il sera difficile de mettre en branle des politiques progressistes alors que les conservateurs de Doug Ford sont au pouvoir.
Lana Payne, Directrice de la région de l'Atlantique d'Unifor
Il y a plus de 470 jours, les travailleurs de l'usine d'aérospatiale de D-J Composites à Gander, Terre-Neuve-et-Labrador, membres de la section locale 597 d'Unifor, ont été placés en lock-out par leur employeur établi aux États-Unis.
Ces travailleurs gagnent des salaires modestes, selon toutes les normes et certainement par rapport aux normes de l'industrie aérospatiale.
Article publié initialement dans le Huffington Post le 31 janvier 2018
L’industrie culturelle canadienne, évaluée à 8,5 milliards de dollars, est destinée à perdre du terrain si personne ne colmate la fuite qui permet aux pirates numériques étrangers de voler notre contenu.
Si des pirates étrangers s’emparaient de chalutiers canadiens et de leur contenu tous les jours, il y a fort à parier que le gouvernement interviendrait.
Par Lana Payne, Directrice de la région de l'Altantique
La solidarité, c’est ce que nous créons!
La plupart des personnes qui me connaissent savent à quel point je respecte profondément les organisations syndicales centrales pour leur capacité à promouvoir la solidarité entre syndicats et en tant que moteurs de changement pour les travailleuses et travailleurs. C’est particulièrement le cas des fédérations et des conseils du travail à la grandeur du pays, qui sont les instigateurs des mobilisations et des campagnes populaires.
Par Ignatious Oram Membre d’Unifor, président d’unité à la section locale 597
Je suis l’un des 32 travailleurs et travailleuses placés en lock-out quelques jours avant Noël l’année dernière par mon employeur américain, D-J Composites, qui exploite une usine aérospatiale à Gander, Terre-Neuve.
Devant les personnes qui souffrent, comme les victimes d’une catastrophe naturelle, la réaction humaine normale consiste à trouver un moyen d’aider.
En réalité, la plupart des gens ne se demandent pas s’ils devraient les aider ou non; ils ont la réaction automatique de réfléchir à la meilleure façon de les aider.