Ken Cleveland, membre de l’équipe Toyota, est l’auteur de cette chronique publiée dans le Waterloo Region Record le 4 avril 2014.
par Ken Cleveland
Parmi les attraits qui m’ont amené à travailler chez Toyota il y a 17 ans, outre le salaire, les avantages sociaux et la pension, bien sûr, l’employeur avait la réputation d’écouter ses employés et de travailler avec eux pour régler les problèmes dans l’usine.
Il est temps que le Canada développe un service ferroviaire voyageurs moderne au pays.
Pour y arriver, il faudra plus de trains afin de mieux répondre aux besoins des voyageurs canadiens, que ce soit par affaire ou par plaisir. Nous devrons nous doter aussi d'une liaison ferroviaire à grande vitesse dans nos couloirs de déplacement les plus achalandés, notamment de Toronto à Montréal ou de Calgary à Edmonton.
Aujourd’hui, le magazine national canadien de langue anglaise, Maclean’s, m’a nommé comme l’une des 10 personnes les plus importantes au Canada dans le principal article de l’édition actuelle.
Évidemment, c’est tout un honneur, mais ce n’est pas à propos de moi. Il s’agit surtout du travail acharné qu’Unifor a entrepris pour s’attaquer aux problèmes auxquels font face les Canadiennes et les Canadiens aujourd’hui.
Lorsqu’il s’agit de créer des emplois qui vont faire rouler l’économie, il faut trois joueurs.
Ce n’est pas un jeu afin de déterminer qui va gagner, mais l’annonce récente que la société Ford investira 750 millions de dollars dans son usine d’Oakville, en Ontario, est l’aboutissement de décisions très intelligentes de la part du syndicat, de Ford et des gouvernements.
Comme des millions de Canadiennes et de Canadiens, lundi, je célébrerai en famille l'Action de grâces.
Nous couperons la dinde, mangerons des pommes de terre, raconterons des anecdotes tout en échangeant sur ce qui se passe dans nos vies respectives. Nous songerons aux choses que nous avons en disant merci, comme nous l'avons fait si souvent le premier lundi d'octobre.
Une maison confortable et une famille avec qui la partager, la capacité de faire vivre cette famille et d'aider nos enfants à bénéficier de toutes les opportunités qu'offre la vie.
Lorsque l’on pense aux activités qu'un père peut partager avec son fils, on ne pense habituellement pas à une promenade en chaussures roses à talons hauts. Mais le conformisme n’a jamais été mon fort. C’est la troisième année que mon fils Jordan et moi allons marcher un beau matin de septembre dans le cadre de l’événement organisé « Hope in High Heels » (marche à talons hauts).
Les emplois rémunérés au salaire minimum ne sont pas occupés que par les jeunes qui veulent gagner de l’argent de poche après l’école : ils constituent aussi un premier emploi sur le marché du travail pour les immigrants, les nouveaux diplômés et bien d’autres qui n’arrivent qu’à trouver un emploi à temps partiel et qui sont obligés d’en cumuler deux ou trois pour survivre.
Ce que nous savons du projet de libre-échange avec l’Europe, annoncé « en principe » il y a un peu plus d’une semaine, nous arrive par le biais de fuites d’informations et de communiqués de presse provenant de ceux qui sont, en général, en faveur de cet accord.