Télécommunications

« Bell a choisi de faire passer les profits avant les gens en plein cœur d’une crise de l’accessibilité financière. Qu’on se le tienne pour dit : Unifor se dressera fermement sur le chemin de Bell si l’entreprise continue dans cette voie. Nos membres savent reconnaître lorsque le temps est venu de lutter. Comme moi d’ailleurs.

TORONTO - Unifor est scandalisé par l'annonce faite aujourd'hui par Bell Canada Entreprises Inc. (BCE Inc.) de supprimer 4 800 emplois représentant 9 % de sa main-d’œuvre touchant 800 membres du syndicat, tout en faisant délibérément passer les actionnaires avant les travailleurs en augmentant les versements de dividendes.

SaskTel est une société d’État tenue en haute estime pour son service à la clientèle et sa couverture à la grandeur de la province. Sous le gouvernement de Scott Moe, elle a toutefois connu une tendance inquiétante : la sous-traitance graduelle mais constante des emplois syndiqués.

Ce virage, marqué par la perte d’environ 300 bons emplois au cours des 4 dernières années, soit 10 % de la main-d’œuvre syndiquée, constitue une menace non seulement pour les travailleuses et travailleurs, mais aussi pour le caractère même de ce que représente une société d’État en Saskatchewan.

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée Bell Cause pour la cause 2024, Unifor a écrit à Bell Canada au sujet des récents changements apportés à la protection en matière de santé mentale à Bell Solutions techniques (BST). Malgré l’engagement de Bell Canada envers la santé mentale, le passage de l’Industrielle Alliance au régime d’avantages Omniflex de Manuvie, à BST, a entraîné une diminution des services de santé mentale pour nos membres.

Les membres des télécommunications d’Unifor à Eastlink, représentés par la section locale 919-M en Nouvelle-Écosse, ont voté en faveur d’une nouvelle convention collective qui prévoit des augmentations salariales au cours des trois prochaines années.

REGINA — Alors que les négociations avec SaskTel débutent cette semaine, les sections locales 1-S et 2-S d’Unifor sont déterminées à faire de l’inversion de la tendance à sous-traiter du travail syndiqué l’une de leurs principales priorités.

Plus de 100 membres du secteur des télécommunications, qui travaillent à Expertech, se sont rassemblés à Kingston, en Ontario, le mardi 5 décembre, pour exiger des salaires équitables, de meilleurs avantages sociaux et la fin du problème persistant de la sous-traitance à Bell Canada.

KINGSTON— Les travailleuses et travailleurs des télécommunications de Bell Canada se rassembleront à Kingston, en Ontario, le mardi 5 décembre 2023, afin de dénoncer les efforts persistants de Bell qui favorisent l’érosion des emplois, notamment au moyen de pratiques telles que la délocalisation et la sous-traitance. Dans le cadre de cette mobilisation commune, les participantes et participants réclameront des emplois à temps plein, des salaires équitables et des avantages sociaux qui suivent le rythme de l’inflation.

C’est dans une proportion de 75 % que les 220 membres des sections locales 6001 au Québec et 6006 en Ontario ont ratifié le protocole de règlement, mettant ainsi fin à des mois de négociations intensives avec Bell.

Les négociations, amorcées à l'automne 2022, ont atteint une impasse nécessitant l'intervention du service de conciliation. Cette médiation a abouti à un protocole de règlement qui a été soumis au vote des membres et ratifié le 11 octobre dernier.

Pour la première fois en près de trente ans, Unifor a organisé des réunions stratégiques conjointes à ses bureaux nationaux de Toronto et de Montréal, les 12 et 14 septembre avec des techniciennes et techniciens de Bell Canada, des membres de Bell Solutions techniques et les techniciens d’Expertech de l’Ontario et du Québec.

Les membres ont discuté de nouvelles façons de mettre en commun l’expertise et les ressources permettant d’élaborer des approches de négociation efficaces dans le but de mieux servir l’ensemble des membres d’Unifor.