Le Conseil de l'aérospatiale renouvelle son appel en faveur d'une stratégie industrielle globale

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Des déléguées et délégués du secteur aérospatial d'Unifor participent à la réunion du Conseil virtuel.
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Les déléguées et délégués au Conseil industriel de l'aérospatiale d'Unifor se sont réunis la semaine dernière pour discuter des effets de la pandémie de COVID-19 et formuler des plans pour les initiatives à venir du Conseil.

« Les travailleurs et travailleuses de l'aérospatiale du Canada continuent de faire face à leur part de difficultés et d'épreuves avec des mises à pied constantes et une industrie qui continue de souffrir des effets de la pandémie, a déclaré Lana Payne, secrétaire-trésorière nationale d'Unifor, dans son discours aux déléguées et délégués. Raison de plus pour que nous, syndicalistes, continuions à faire pression en faveur d'un plan national complet de relance de l'industrie aérospatiale – c'est plus important maintenant que jamais. »

Le Conseil a prévu une crise à l'échelle de l'industrie en raison des effets de la pandémie sur le commerce mondial de l'aviation et les voyages aériens, publiant un vaste ensemble de recommandations au gouvernement fédéral dans son rapport intitulé Prévenir un écrasement en chute libre publié en janvier 2021. À la suite du plus grand effort de lobbying du syndicat à ce jour, le budget fédéral a répondu à quelques demandes clés, notamment un engagement de 2 milliards de dollars pour la recherche et le développement aérospatiaux ainsi que des initiatives de relance régionales.

Malgré certaines mesures prises par le gouvernement fédéral, les délégués ont discuté de nombreuses tendances troublantes dans l'industrie : l'emploi dans le secteur continue d'être de 15 % inférieur aux niveaux de 2019, le PIB généré par le secteur est de 20 % inférieur à celui de 2019, et le chômage et le sous-emploi ont particulièrement touché les membres d'Unifor, puisqu'environ 25 % des 12 000 membres d'Unifor dans l'aérospatiale étaient en mise à pied en juin 2021.

« Nous devons continuer à faire pression sur le gouvernement pour obtenir une stratégie qui non seulement s'occupe des emplois perdus dans notre secteur en raison de la COVID-19, mais qui renforce la fabrication aérospatiale à long terme, a déclaré Maryellen McIlmoyle, présidente du Conseil de l’aérospatiale d'Unifor et présidente de la section locale 673 d'Unifor. La grève de trois mois chez De Havilland montre à quel point la pandémie a été dévastatrice pour les travailleuses et travailleurs de l'aérospatiale, même si leurs emplois existent depuis des générations. Nous devons faire pression pour des mesures beaucoup plus fortes qui protègent ces emplois incroyablement précieux dans le secteur de la fabrication de pointe. »

Au cours des derniers mois, les gouvernements fédéral et québécois ont annoncé de nouveaux partenariats dans ce secteur avec deux employeurs représentés par Unifor au Québec. Pratt & Whitney, qui fabrique des moteurs et des pièces d'avion, et le fabricant de simulateurs d'avion CAE, qui a également atténué les pertes d'emploi pendant la pandémie en fabriquant des ventilateurs, ont tous deux reçu des engagements d'investissement qui assureront la stabilité de l'emploi à long terme et aideront les travailleuses et travailleurs de l'aérospatiale mis à pied à revenir sur le marché.

Le 2 novembre, Bombardier a annoncé qu'elle avait franchi une étape importante dans la construction de ses installations de production de pointe à l'aéroport international Pearson, où les membres des sections locales 112 et 673 d'Unifor seront relocalisés en 2023. Le site sera le futur lieu de fabrication des jets d'affaires de la série Global de la compagnie. Ce projet d'infrastructure est le plus important de l'industrie aérospatiale canadienne.

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Extérieur de l'usine de fabrication de Bombardier à l'aéroport international Pearson.

 

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David Molenhuis

Représentant national aux communications
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