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TORONTO – Le gouvernement conservateur de l'Ontario a laissé les travailleuses et travailleurs avec plus de questions que de réponses après un discours du Trône vague et sans engagement.
« Le discours d'aujourd'hui était l'occasion de faire preuve de leadership et de donner une orientation dont on a grandement besoin après une élection fédérale et une pause estivale difficile, et de montrer aux familles de travailleuses et travailleurs que le gouvernement provincial a un plan clair pour rebâtir en mieux, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Au lieu de cela, le gouvernement Ford continue de s'esquiver et de louvoyer, tout en empilant d'épaisses platitudes, sans aucune substance sur ce que la prochaine session législative réserve aux Ontariens. »
Unifor a demandé à plusieurs reprises au premier ministre Doug Ford de conclure une entente avec le gouvernement fédéral et d’offrir des services de garde universels aux familles ontariennes, mais le discours d'aujourd'hui n'a fait aucune mention des services de garde d'enfants.
« Les familles de l'Ontario sont laissées pour compte avec des frais élevés, un manque d'options de services de garde d'enfants sécuritaires et une main-d'œuvre sous-évaluée alors que le reste du pays avance sans nous. Ford doit se manifester, maintenant, et nous mettre sur la voie des services de garde universels, a déclaré Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d'Unifor. Les électeurs ont clairement rejeté les conservateurs fédéraux lors des élections de septembre, y compris les plans du parti visant à démanteler l'actuel plan fédéral de services de garde d'enfants. Ford devrait faire plus attention, et offrir aux Ontariennes et Ontariens le service fiable et abordable qui a été un enjeu majeur de cette élection. »
La Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse, le Yukon, l'Île-du-Prince-Édouard, Terre-Neuve-et-Labrador, le Québec, le Manitoba et la Saskatchewan se sont tous associés au gouvernement fédéral pour promouvoir un système public universel d'apprentissage et de services de garde des jeunes enfants.
Le discours n'a pas non plus pris d'engagements pour négocier équitablement avec les travailleuses et travailleurs de la santé et les rémunérer, et pour accélérer la mise en œuvre de plus de temps pour les soins de longue durée.
« Toute mention des héroïnes et héros de la santé sans une promesse immédiate d'abroger le projet de loi 124 est une gifle, a poursuivi M. Dias. Malgré les immenses sacrifices consentis tout au long de la pandémie, le gouvernement Ford ne fléchira pas dans sa punition politique des travailleuses et travailleurs de la santé et des services publics, et dans la négation inconstitutionnelle de leurs droits. »
Le projet de loi 124 a imposé un plafond de 1 % de la rémunération annuelle totale pour une période de trois ans à l'ensemble de la fonction publique élargie, y compris à un grand nombre de travailleuses et travailleurs de la santé. Les travailleuses et travailleurs des hôpitaux, des foyers de soins de longue durée sans but lucratif et des services d'ambulance aérienne Ornge ont vu leur rémunération plafonnée en raison du projet de loi 124.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada et représente 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie. Le syndicat défend tous les travailleurs et leurs droits, lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et aspire à créer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour obtenir de plus amples informations ou solliciter une entrevue en personne, au téléphone ou sur FaceTime, veuillez contacter la représentante aux communications d’Unifor, Sarah McCue, à @email ou au 416-458-3307 (cell).