Un projet du FJS pour la sécurité des journalistes mexicains a déjà un impact positif

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Un projet du Fonds de justice sociale d’Unifor visant à protéger les journalistes au Mexique, l’un des endroits les plus dangereux au monde pour être journaliste, a déjà commencé à revitaliser leur syndicat.

Le projet a démarré au printemps et se poursuit pendant trois ans. Avec le financement du FJS, le Sindicato Nacional de Redactores de la Prensa (SNRP), qui représente des journalistes au pays, a tenu des assemblées partout au Mexique au courant de l’été pour parler aux membres des changements nécessaires afin d’assurer leur sécurité.

Les participantes et participants à ces assemblées se réuniront à Mexico à la fin du mois de novembre pour comparer leurs notes et proposer un manuel aux militantes et militants syndicaux afin d’améliorer la sécurité des journalistes.

Cette initiative a insufflé une nouvelle énergie et de l’optimisme au sein du SNRP, un syndicat de longue date au Mexique qui a souffert à la suite d’attaques répétées contre des journalistes, mais a de l'espoir maintenant pour l'avenir, selon ce qu'a rapporté la journaliste péruvienne Zuliana Lainez à la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

« Cela n’aurait pu être possible sans l’aide d’Unifor », a-t-elle affirmé.

Le projet est administré par la FIJ. Zuliana Lainez a participé au Conseil des médias d’Unifor en juin, notamment lors d'une discussion en panel et en prononçant une allocution.

Neuf journalistes ont été tués au Mexique cette année. Depuis 1992, une personne seulement a été accusée d'avoir tué un journaliste, ce qui fait du Mexique l’un des pays les plus risqués pour pratiquer le métier.

Unifor participe à une campagne de la FIJ pour lutter contre une telle impunité face aux assassinats de journalistes. Vous pouvez suivre la campagne sur Twitter à #endimpunity.