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Les pourparlers officiels entre Unifor et les trois Grands fabricants d’automobiles de Detroit ont officiellement commencé dont la priorité absolue consiste à obtenir de nouveaux investissements et produits au Canada.
« Ce sont sans doute les pourparlers les plus importants du secteur automobile de toute une génération », a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor, qui dirige les négociations.
« Il n’y aura pas d’entente avec aucune des compagnies sans engagement de la part de chacune d’elle pour des investissements au Canada. »
Il s’agit de la première ronde de pourparlers avec les trois Grands de Detroit depuis la fusion entre les TCA et le SCEP en 2013. Les négociations ont officiellement commencé le 10 août, et la cible de négociation de l’entente type sera identifiée au début de septembre.
Avec la négociation par contrat type, les négociations se concentrent sur une compagnie pour établir le contrat type qui servira de modèle avec les autres fabricants d’automobiles. Lorsqu’une entente est ratifiée avec la compagnie cible, l’attention se déplace ensuite sur la deuxième compagnie et sur la troisième après.
« Ce système a bien servi les compagnies et les travailleurs aussi, il permet de ne pas subir de nivellement par le bas et peut maintenir des emplois de qualité et des communautés prospères », a déclaré Chris Taylor, président de la section locale 200 et président du comité central de négociation.
À la réunion du 1er juin, le Conseil de l’automobile d’Unifor, réunissant les représentants élus de toutes les unités de négociation impliquées dans cette ronde de pourparlers, a voté à l’unanimité pour de nouveaux investissements au Canada, y compris dans de nouveaux produits, en tant que priorité absolue des négociations.
De nouveaux investissements vont garantir des emplois de qualité au pays et un avenir stable pour nos collectivités et nos enfants. Tout en soulignant cette priorité à l'égard de nouveaux produits, Jerry Dias a rappelé que les travailleurs ont aidé les compagnies à passer au travers de la crise financière en 2008-2009 et méritent d'en récolter les fruits aujourd'hui, comme les actionnaires et les hauts dirigeants l'ont fait ces dernières années.
« La santé relativement bonne des fabricants d’automobiles et la force du marché de l’automobile en Amérique du Nord confirment que le moment est idéal pour investir », a affirmé M. Dias.
Partout au Canada, les répercussions économiques d’une industrie automobile se font grandement sentir. Un déclin de cette industrie toucherait tous les Canadiennes et Canadiens. C'est pourquoi Unifor va lutter pour des emplois de qualité, des collectivités en santé et un avenir pour les jeunes pendant cette ronde de négociations.
Pour obtenir les détails complets des pourparlers officiels et des conférences de presse, visitez le site unifor.org/AutoTalks16(seulement en Anglais).
