Les membres de la section locale 302 d’Unifor ont ratifié par une écrasante majorité une convention collective de trois ans avec le conseil scolaire du district catholique de Waterloo, évitant ainsi un possible arrêt de travail.
Ce fut tout un défi de conclure cette entente, car le conseil subissait des pressions et des instructions de la part du ministère de l’Éducation afin de maintenir les conditions monétaires établies dans d’autres conventions collectives du secteur de l’éducation. Les dirigeants et le comité de négociation de la section locale 302 d’Unifor sont restés fermes en insistant sur le fait que les points monétaires devaient progresser; ils ont ensuite travaillé à trouver une solution créative pour y arriver.
Bien que l’entente maintienne les augmentations de base établies dans d’autres conventions, les membres reçoivent plus d’argent dans leur poche grâce à des bonifications d’allocations et à la création de nouvelles allocations spéciales.
En outre, la nouvelle convention collective hausse les congés-éducation payés et prévoit des initiatives novatrices en matière d’équité en emploi et d’inclusion en milieu de travail, en santé mentale et en regroupement.
L'entente comprend également des dispositions précises sur les répercussions de l'infâme projet de loi 115 du gouvernement de l’Ontario contre les travailleuses et travailleurs; ce projet de loi a depuis été qualifié d’anticonstitutionnel par un tribunal ontarien. Le tribunal a enjoint les parties à conclure une entente afin de corriger la situation ou sinon de retourner devant le juge pour qu'il tranche la question.
Le comité de négociation a réussi à intégrer une disposition qui stipule que cette entente est adoptée sans préjudice à l'égard de toute position que le syndicat ou l'employeur pourrait prendre quant au respect de son impact, y compris des conséquences et des recours possibles.