Unifor soutient le personnel d’une résidence pour personnes âgées de Lachine à la suite de l’annonce de mises à pied par le CIUSSS

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 A group of people waving red Unifor flags outside of a building.
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Plus de 60 militantes et militants d’Unifor se sont rassemblés le 5 mai devant les Résidences Floralies Lachine, à Lachine, au Québec, pour soutenir les travailleuses et travailleurs de la résidence pour personnes âgées.

Unifor a appris récemment que l’établissement de soins de longue durée obligeait les bénéficiaires à déménager, après sept mois de gestion directe par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’île-de-Montréal.

En raison du déménagement, l’entreprise a annoncé qu’il y aurait des mises à pied parmi les 130 employées et employés des Floralies Lachine.

Pour les membres d’Unifor qui travaillent à la résidence de Lachine, ce déménagement survient à peine quelques mois après la ratification de leur nouvelle convention collective, qui comprenait des augmentations salariales rétroactives. Depuis la ratification du nouveau contrat de travail, le CIUSSS et l’administration provisoire ont refusé de signer l’entente, privant ainsi les travailleuses et travailleurs de meilleures conditions de travail.

« Du jour au lendemain, les travailleuses et travailleurs des résidences ne sont plus des anges gardiens pour les bénéficiaires, et on s’en débarrasse, a déclaré Nathalie Lacroix, vice-présidente de la section locale 8284 d’Unifor. Ces travailleuses et travailleurs négligés et abandonnés par le CIUSSS et les propriétaires des Floralies sont celles et ceux qui ont pris soin des bénéficiaires pendant la pandémie. »

Le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal n’est actuellement pas en mesure de confirmer le nombre de mises à pied ni le moment où elles auront lieu.

« C’est tout à fait inacceptable, affirme Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. Le CIUSSS semble être en charge seulement lorsque cela fait son affaire. Le gouvernement Legault a fait l’éloge de ces travailleuses et travailleurs pendant la pandémie, et avec raison, mais, aujourd’hui, il refuse de signer la convention collective sous de faux prétextes et de verser les augmentations de salaire dues aux membres. »

Selon M. Cloutier, le CIUSSS joint le geste à l’injure en plaçant une épée de Damoclès au-dessus de la tête de ces membres sans donner de détails ni d’explications.

Unifor fait cause commune avec ses membres et prendra toutes les mesures nécessaires pour lutter contre le déménagement et obliger le gouvernement à traiter ces travailleuses et travailleurs avec respect et dignité.