Unifor rencontre les ministres pour réclamer une loi sur l’épidémie de violence entre partenaires intimes à Terre-Neuve-et-Labrador

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Unifor Atlantic Regional Director Jennifer Murray, and members of the Atlantic Regional Council meet with Newfoundland and Labrador ministers to discuss intimate partner violence.
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ST. JOHN’S - Jennifer Murray, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor, Doretta Strickland, membre du comité sur la condition féminine du Conseil régional de l’Atlantique, et Adele Jackman, trésorière du Conseil régional de l’Atlantique, ont rencontré Pam Parsons, ministre responsable des Femmes et Égalité des genres, et Bernard Davis, ministre de la Justice et de la Sécurité publique, pour souligner l’importance de déclarer que la violence entre partenaires intimes (VPI) est épidémique à Terre-Neuve-et-Labrador.

« Je suis ravie que le bureau du premier ministre Furey nous ait contactés pour discuter de la violence entre partenaires intimes, car Terre-Neuve-et-Labrador a connu l’une des plus fortes augmentations de signalements de ce type de violence au pays, a déclaré Jennifer Murray, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor. Notre rencontre a été productive, je remercie les ministres Parsons et Davis pour le temps qu’ils nous ont consacré et je me réjouis de m’entretenir à nouveau avec eux dans un proche avenir. Il reste maintenant à voir si cette réunion se traduira par des actions concrètes. Chaque province peut et doit faire exactement ce qu’a fait la Nouvelle-Écosse et adopter immédiatement cette législation. »

Le mois dernier, Mme Murray et les membres d’Unifor ont joué un rôle de premier plan dans le plaidoyer et l’obtention de la désignation de la VPI comme épidémie en Nouvelle-Écosse.

Lorsque les ministres m’ont demandé pourquoi ils devaient adopter cette loi, je leur ai simplement répondu « pourquoi pas?, a indiqué Mme Strickland. Ils doivent nous prouver qu’ils ne négligent aucune piste et qu’ils utilisent tous les outils et toutes les voies dont ils disposent pour améliorer la situation pour nous. » 

Adèle Jackman a évoqué l’idée de créer, au sein de la santé publique, un rôle de navigateur comparable à celui de l’intervenante auprès des femmes d’Unifor, qui serait en mesure d’aider les personnes touchées par la VPI à se retrouver dans le système souvent complexe et opaque des services et de soutien.

« Les agresseurs profitent souvent de l’incapacité des gens à s’y retrouver dans les questions juridiques et ceci explique pourquoi les victimes ne signalent pas les violences qu’elles subissent, a ajouté Mme Jackman. Avoir quelqu’un qui joue le rôle de guide pourrait donner confiance à un plus grand nombre de personnes lorsqu’elles recherchent de l’aide. » 

Les intervenantes auprès des femmes d’Unifor ont signalé une augmentation du nombre de leurs collègues qui leur parlent de la violence à laquelle elles sont confrontées. Les intervenantes auprès des femmes sont formées pour mettre leurs membres en contact avec les services médicaux et communautaires appropriés, mais elles constatent de plus en plus souvent que leurs collègues sont obligées d’attendre de l’aide parce que les refuges sont pleins à craquer et que les autres services publics sont surchargés, voire inexistants. 

« Nous pouvons agir dès aujourd’hui pour lutter contre la VPI en adoptant une approche globale de la société qui s’attaque aux sources du problème, augmente le financement des refuges pour femmes et des programmes de soutien et, enfin, fait sortir cette épidémie de l’ombre pour la faire connaître et agir, a conclu Mme Murray. Les gouvernements ont la responsabilité d’agir et doivent le faire maintenant. »

Unifor s’inscrit dans le cadre d’une action menée depuis des décennies par d’autres militantes et militants, des organisations communautaires et des syndicats pour que la violence entre partenaires intimes soit considérée comme une urgence sociétale et de santé publique.

En 2018, les membres d’Unifor ont plaidé en faveur – et obtenu – un congé payé pour violence domestique qui a été adopté dans les provinces de l’Atlantique, et dans tout le pays.

Le syndicat continue de sensibiliser à cette question, en encourageant ses sections locales et ses membres à apposer des affiches sur les lieux de travail avant le 6 décembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. 

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits, lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour toute demande de renseignements des médias, communiquez avec la représentante nationale aux communications d’Unifor,
Shelley Amyotte, à @email ou 902-717-7491.

Media Contact

Shelley Amyotte

Représentante aux communications - Région de l'Atlantique
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