Unifor propose de se conformer à l'injonction pour revenir à la table de négociation

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A long line of Co-op tanker trucks.
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REGINA—Unifor a accepté de se conformer à l'injonction concernant la ligne de piquetage à la raffinerie Co-op si la Federated Co-operatives Limited (FCL) retourne à la table de négociation et négocie de bonne foi avec le syndicat.

« Dans une déclaration faite aujourd'hui, la FCL a indiqué qu'elle était prête à négocier si le syndicat se conformait à l'injonction. Si la Co-op accepte de nous rencontrer à la table de négociation le 30 janvier à 10 heures, nous respecterons l'ordonnance à ce moment-là. Nous voulons conclure une entente », a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor.

L'injonction fixe des paramètres limitant à 10 minutes chacun le retard des véhicules à l'entrée ou à la sortie de l'installation. Unifor est prêt à respecter cette limite de temps et à autoriser les véhicules à entrer dans la raffinerie, si la société revient à la table en toute bonne foi.

« Nous sommes prêts à une rencontre. Si la FCL revient encore une fois avec une autre excuse, alors le premier ministre Moe doit faire preuve de leadership, écouter les travailleurs de la Saskatchewan et imposer un arbitrage obligatoire », a déclaré M. Dias.

Le syndicat n'est toujours pas convaincu que la FCL a l'intention de négocier de bonne foi. Dans une déclaration faite aux médias aujourd'hui, M. Dias a appelé les centaines de militants et les membres de la section locale 594 de Regina à rester sur place, prêts à poursuivre les pressions si l'entreprise refuse de revenir à la table de négociation.

Plus tôt dans la journée, Unifor a retiré les clôtures à plusieurs entrées de la raffinerie, ce que les dirigeants de la Co-op avaient initialement déclaré être une condition préalable à la négociation. Unifor a déjà modifié deux revendications qui, selon Co-op, entravaient les négociations. La semaine dernière, le syndicat a tendu la main au premier ministre Moe et au ministre du Travail Don Morgan pour demander que le gouvernement provincial utilise ses pouvoirs en vertu de la législation en vigueur afin de contraindre les parties à reprendre les négociations.

Le syndicat a demandé au gouvernement provincial de nommer un arbitre. Pendant la procédure d'arbitrage obligatoire, le lock-out prendrait fin, permettant aux membres de la section locale 594 de retourner au travail. 

Près de 800 membres hautement qualifiés de la section locale 594 d'Unifor restent en lock-out de la raffinerie Co-op, qui continue à compter sur des briseurs de grève et des cadres non qualifiés pour faire fonctionner la raffinerie.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour les demandes des médias ou solliciter une entrevue, contactez le représentant aux communications d’Unifor, Hamid Osman, au (647) 448-2823 ou à @email.