Unifor estime que l’accord fédéral conclu avec Google en vertu de la Loi sur les nouvelles en ligne est un pas dans la bonne direction

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Un téléphone portable tenu par une main, affichant les actualités canadiennes de Google.
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TORONTO – Unifor estime que l’annonce faite hier par le gouvernement fédéral pour trouver un terrain d’entente avec Google dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi sur les nouvelles en ligne et de l’accessibilité aux nouvelles locales et nationales au Canada est encourageante. Le syndicat attend avec impatience la version finale du règlement.

« Nous sommes heureux d’apprendre que le gouvernement a défendu ses positions et que la population canadienne continuera d’avoir accès à un journalisme de qualité sur Google, un aspect fondamental pour notre société et notre démocratie, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. C’est aussi un pas important dans la bonne direction pour inciter les géants de la technologie comme Google à payer leur juste part et à soutenir les nouvelles locales. »

La Loi sur les nouvelles en ligne, anciennement le projet de loi C-18, entrera en vigueur le 19 décembre 2023 et exigera que des entreprises comme Google et Meta concluent des accords avec les organes de presse canadiens afin de les rémunérer pour les contenus d’information publiés sur leurs sites.

Dans le cadre de cet accord, Google versera chaque année 100 millions de dollars en espèces, indexés en fonction de l’inflation, aux organes de presse du pays, y compris aux entreprises de médias indépendantes et à celles des communautés autochtones et des minorités de langue officielle.

Cependant, cette somme est tout de même 72 millions de dollars en deçà de l’estimation du gouvernement dans le projet de loi annoncé plus tôt cette année. Compte tenu de la crise que traverse le journalisme canadien, cette source de revenus doit être mise en œuvre immédiatement.

Le gouvernement fédéral doit s’assurer que l’argent est distribué aux acteurs de l’information de manière transparente et inclusive afin que les petits médias indépendants ne soient pas laissés pour compte.

L’accord prévoit également que le gouvernement canadien pourra revoir son accord avec l’entreprise si d’autres pays, comme l’Allemagne, qui vit également un différend avec Google, obtiennent de meilleurs accords.

Unifor a formulé des recommandations sur le projet de loi C-18 et attend avec impatience d’examiner le cadre final à la mi-décembre.

Le syndicat espère que l’accord conclu avec Google incitera Meta, qui a interrompu les pourparlers avec le gouvernement canadien l’été dernier et bloqué les nouvelles canadiennes sur Facebook et Instagram, à faire de même.

« Meta doit cesser d’intimider la population canadienne en reprenant la diffusion des nouvelles provenant de médias canadiens, a indiqué Randy Kitt, directeur du secteur des médias d’Unifor. Si Google accepte de faire sa part dans le cadre de cet accord, il faut espérer que Meta revienne à la table de négociation. »

Unifor est l’un des plus grands syndicats du secteur des médias au Canada, représentant plus de 10 000 travailleuses et travailleurs des médias, dont 5 000 membres dans les industries de la radiodiffusion et du cinéma.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec Jenny Yuen, représentante aux communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au numéro 416‑ 938-6157.

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Jenny Yuen

Représentante aux communications
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