Unifor condamne le contrat imposé par le ministre Lecce et sa loi forçant le retour au travail

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Travailleurs de l'éducation du SCFP
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TORONTO- Unifor condamne catégoriquement le contrat imposé par le ministre Lecce ainsi que sa loi préventive forçant un retour au travail et appuie entièrement les travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation représentés par le SCFP.

« Les travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation représentés par le SCFP, notamment les aides-enseignantes et aides-enseignants, les concierges et les membres du personnel de soutien comptent parmi les travailleuses et travailleurs qui touchent les salaires les moins élevés dans le secteur de l’éducation ontarien. Ces travailleuses et travailleurs ont le droit de négocier pour obtenir de meilleures conditions de travail. Le ministre Lecce se doit de rencontrer ces travailleuses et travailleurs à la table de négociation plutôt que de révoquer illégalement leur droit de grève, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Unifor appuiera ces travailleuses et travailleurs, ainsi que toutes celles et tous ceux qui s’opposent aux tentatives sans précédent du gouvernement Ford visant à restreindre le droit des travailleuses et travailleurs à négocier de meilleures conditions de travail. »

Cet automne, les 55 000 membres du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l'Ontario (CSCSO) du SCFP ont signifié le préavis de grève requis de 5 jours le dimanche 30 octobre 2022. Le ministre Lecce a réagi en déposant une loi invoquant la disposition de dérogation pour imposer un contrat de travail aux travailleuses et travailleurs, ainsi que leur interdire de déclencher une grève.

Lana Payne et Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor, a écrit aujourd’hui à Laura Walton, présidente du CSCSO afin de lui exprimer la solidarité de notre syndicat.

« Il s’agit d’un jour noir pour les droits des travailleuses et travailleurs au Canada. Les travailleuses et les travailleurs doivent avoir leur mot à dire à propos de leurs propres conditions de travail. Sans droit de grève, nous sommes tous à la merci du patron, ou dans le cas présent, du ministre Lecce, qui peut établir à sa guise les conditions de travail, a déclaré Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor. Les membres d’Unifor partout en Ontario se préparent à appuyer les travailleuses et travailleurs du SCFP en exhortant le ministre Lecce à négocier au lieu de légiférer. »

Les travailleuses et travailleurs négocient pour obtenir des hausses de salaire alors qu’ils doivent composer depuis 4 ans avec les conséquences du projet de loi 124 du premier ministre Doug Ford ainsi qu’avec un plafond de 1 % pour les augmentations salariales. Le projet de loi 124 est contesté par les travailleuses et travailleurs devant la Cour supérieure de l’Ontario.

Le CSCSO explique que ses membres ne gagnent en moyenne que 39 000 $ par année, et que plus de la moitié d’entre eux occupent un autre emploi pour survivre. Les travailleuses et travailleurs de l’éducation, qui sont les moins bien rémunérés dans ce secteur, ont subi une baisse de salaire de 11 % au cours des dix dernières années en raison de la législation provinciale sur les restrictions salariales.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie, dont 800 travailleuses et travailleurs des conseils scolaires publics et catholiques de l’Ontario. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour toute demande de renseignements des médias ou organiser une entrevue par Skype, Zoom ou FaceTime, communiquez avec Sarah McCue, représentante aux communications d’Unifor, à l’adresse @email  ou au numéro 416 458-3307 (tél. mobile).