Une intervention fédérale et des salaires plus élevés sont nécessaires pour remédier à la crise de l’accessibilité financière et au prix élevé des denrées alimentaires

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A women is shock checking her grocery bill
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Toronto—Le plus grand syndicat du secteur privé du Canada réclame des salaires plus élevés pour faire face aux graves problèmes d’accessibilité financière qui touchent les familles et se joint à l’appel du gouvernement fédéral pour stabiliser les prix des denrées alimentaires.

« N’ayons pas peur des mots, la crise de l’accessibilité financière est une réalité : l’augmentation des taux d’intérêt et les profits réalisés font plus de mal que de bien, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. Chaque jour, les Canadiennes et les Canadiens voient à quel point la vie est devenue inabordable. Ils le voient à chaque fois qu’ils se rendent à l’épicerie du coin. Les barons de l’épicerie ne peuvent prétendre que leurs marges sont minces tout en engrangeant des profits sans précédent et en refusant d’offrir un travail et un salaire convenables à leur personnel. Il faut que le gouvernement fédéral prenne des mesures concrètes. »

Plus de 3 700 travailleuses et travailleurs de l’épicerie Metro ont récemment mis fin à une grève d’un mois qui était axée sur l’accessibilité financière alors que les syndiquées et syndiqués exigeaient que la société partage ses bénéfices records avec le personnel en augmentant de façon substantielle les salaires stagnants. Dans presque tous les secteurs du syndicat, les travailleuses et travailleurs disent avoir du mal à payer leur loyer, leur essence et leur épicerie, rapporte Unifor. 

« Il a fallu l’une des plus grandes grèves de l’histoire du syndicat pour forcer Metro, l’un des géants de l’épicerie les plus riches du Canada, à présenter une offre salariale digne de ce nom, déclare Gord Currie, président de la section locale 414 d’Unifor. Nous ne pouvons pas nous fier à des sociétés cupides pour s’attaquer à la question de l’accessibilité financière quand elles ont tout à gagner de l’augmentation des prix et qu’elles ne font l’objet d’aucune répercussion. »

Unifor s’apprête à négocier des contrats pour 6 000 autres travailleuses et travailleurs du secteur de l’alimentation, y compris ceux des autres magasins Metro, de Sobeys et de Loblaws. Cet automne, les magasins Dominion à Terre-Neuve, propriété de Loblaw, doivent négocier une convention collective pour 1 400 travailleuses et travailleurs. 

« Nous utiliserons la convention collective de Metro comme modèle, mais nous sommes conscients que des sociétés comme Loblaw feront tout pour éviter de payer, a déclaré Carolyn Wrice, présidente de la section locale 597 d’Unifor. Nous savons qu’une vague exceptionnelle de solidarité sera nécessaire de la part des travailleuses et travailleurs ainsi que de la collectivité pour trouver des solutions aux véritables problèmes d’accessibilité financière qui affectent les familles. Nous avons besoin que le gouvernement fédéral se range du côté des travailleuses et des travailleurs ainsi que de leurs familles et prenne position de manière réelle et avec des mesures concrètes contre les barons de l’alimentation au Canada.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada et représente 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour les demandes des médias, veuillez communiquer avec Paul Whyte, représentant aux communications d'Unifor, à  @email  ou au 647-549-6546 (tél. mobile).

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Paul Whyte

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