Syndicats Du Secteur De La Santé : Les Mesures Ponctuelles De Doug Ford Ne Freineront Pas La Dégradation De La Crise Des Ressources Humaines En Santé

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Des syndicats représentant 220 000 travailleuses et travailleurs demandent l’abrogation du projet de loi 124 et un véritable plan pour freiner la dégradation de la crise des ressources humaines en santé en Ontario

TORONTO (Ontario) – Aujourd’hui, l’Union internationale des employés des services-Soins de santé, le Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario, le Syndicat canadien de la fonction publique, Unifor et l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario, des syndicats qui représentent quelque 220 000 travailleuses et travailleurs de la santé en Ontario, dont 85 000 infirmières et infirmiers, ont publié une lettre ouverte au premier ministre Doug Ford pour qu’il freine la dégradation de la crise des ressources humaines en santé en Ontario et aille au-delà des stratagèmes électoraux symboliques.

Les solutions temporaires n’ont pas permis de stabiliser le bassin de préposées et préposés aux services de soutien à la personne, et un paiement unique de 5 000 $ ne permettra pas de retenir et de recruter des infirmières et des infirmiers qui demandent une prévisibilité et un soutien à long terme.

Le mois dernier, les syndicats du secteur de la santé ont écrit au premier ministre Ford au sujet des pénuries de personnel dans de nombreuses professions du secteur de la santé. Nos syndicats ont sans cesse exhorté le premier ministre à veiller à ce que toute prime de maintien en poste soit aussi offerte à l’ensemble du personnel infirmier de première ligne ainsi qu’aux autres travailleuses et travailleurs de la santé. Malheureusement, il a choisi d’ignorer les besoins de l’ensemble des travailleuses et travailleurs de la santé qui se sentent encore plus démoralisés en raison de cette prime de maintien en poste restrictive.

Les syndicats du secteur de la santé de l’Ontario ont une fois de plus demandé au premier ministre Ford d’abroger le projet de loi 124 et de prendre les mesures urgentes qui s’imposent pour respecter, protéger et mieux rémunérer les travailleuses et travailleurs de la santé.

CITATIONS

« Les travailleuses et travailleurs de la santé n’ont pas besoin d’autres stratagèmes politiques insipides de la part du premier ministre Ford. Ils ont besoin d’un plan qui pourra régler les vrais problèmes qui minent notre système de santé public, y compris l’abrogation immédiate du projet de loi 124. En cette Journée internationale des femmes, nous réitérons notre demande aux conservateurs du premier ministre Ford à Queen’s Park d’abroger le projet de loi défavorable aux travailleuses et travailleurs ainsi qu’aux femmes et de s’attaquer de toute urgence à la crise des ressources humaines en santé en Ontario. » – Sharleen Stewart, UIES Soins de santé

« Les travailleuses et travailleurs de la santé veulent pouvoir négocier des salaires qui reflètent leur contribution et l’importante inflation à laquelle ils sont confrontés. Ils aimeraient pouvoir négocier un soutien psychologique. Le projet de loi 124 les empêche de le faire. Les mesures ponctuelles comme les primes uniques de maintien en poste n’augmentent pas les taux salariaux de base et n’ouvrent pas droit à pension. Elles ne s’appliquent pas à tout le monde et dévalorisent tous les autres travailleurs et travailleuses de la santé. Il est temps que le gouvernement cesse de traiter avec condescendance les travailleuses et travailleurs de la santé et les laisse négocier. » – Michael Hurley, président, CSHO/SCFP

« Presque tous les travailleurs et travailleuses de la santé de la province continuent de travailler en vertu de décrets d’urgence qui supplantent les droits que leur confère leur convention collective, et ce, sans y voir la fin. Ils doivent subir les changements d’horaire, l’annulation de vacances et les réaffectations à tout moment. Le projet de loi 124 et les primes temporaires pour certains ne font rien pour rehausser le moral de ces travailleuses et travailleurs dévoués qui constituent une partie importante de l’équipe qui fournit des soins de santé de qualité tous les jours. » – Katha Fortier, adjointe au président national d’Unifor

« Les infirmières et infirmiers de la province sont en colère parce que le gouvernement ne leur donne que des miettes une fois de plus plutôt que de proposer des solutions significatives à la crise du personnel de la santé. La prime d’exclusion du premier ministre Ford n’aborde pas les problèmes qui alimentent la crise du personnel de la santé en Ontario et nuisent aux soins aux patients. Si le premier ministre veut vraiment stimuler le personnel de la santé, il doit immédiatement abroger le projet de loi 124. Plus d’excuses! » – Cathryn Hoy, présidente, AIIO