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Les déléguées et délégués au congrès de fondation d’Unifor ont eu l’honneur d’entendre Naomi Klein s’adresser aux membres et aux participants de partout au pays suivant le congrès en direct. Naomi Klein est une journaliste primée, une chroniqueuse affiliée et auteure de deux livres à succès : La Stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre et No logo : la tyrannie des marques.
« La création d’Unifor et votre promesse de revitaliser le syndicalisme social, le fait de bâtir non seulement un grand syndicat, mais aussi un vaste réseau vigoureux de mouvements sociaux, a suscité beaucoup d’espoir », a affirmé Naomi Klein.
En faisant référence aux puissants phénomènes comme le mouvement Occupons, le mouvement des étudiantes et étudiants au Québec, et Idle No More, Naomi Klein a exhorté les membres de continuer à appuyer et à bâtir ces mouvements.
« Ces mouvements sociaux ont besoin de vous, de votre force institutionnelle, de votre histoire radicale et, peut-être plus que tout, de votre capacité à agir comme point d’ancrage afin d’éviter que nous cessions de nous soulever pour ensuite disparaître à nouveau. »
Naomi Klein a salué Unifor pour son idée novatrice de mettre sur pied des sections communautaires, une initiative qui va transformer les conditions d’adhésion syndicale. Grâce à nos sections communautaires, des groupes pourront travailler ensemble, regrouper leurs ressources et remporter des combats communs.
La militante a insisté sur le sujet des changements climatiques et du besoin d’avoir un système énergétique décentralisé, géré de manière démocratique et exploité en fonction de l’intérêt public. Elle a aussi déclaré qu’il est temps de stopper les soi-disant accords de libre-échange et de protéger les bons emplois au Canada.
« Vous allez être à l’avant-plan des luttes pour l’avenir, et tout le reste du monde, y compris les partis de l’opposition, devra suivre, sinon ils seront laissés de côté », a affirmé Naomi Klein.
