Les travailleuses et travailleurs en lock-out à la Société des loteries et jeux de l'Ontario manifestent pour envoyer un message clair à la première ministre

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Les travailleuses et travailleurs en lock-out à la Société des loteries et jeux de l’Ontario (OLG), membres à l’emploi du casino de Sudbury Downs, du casino de Brantford et de l’hippodrome Woodbine, ont réussi à fermer l’hippodrome Woodbine, avec l’aide de partisans, à Toronto le 2 octobre, en bloquant toutes les entrées de cette installation de jeux populaire.

« Nous sommes ici pour transmettre un message clair à la première ministre Kathleen Wynne et à l’OLG de revenir à la table de négociation et négocier avec nos membres », a affirmé Bob Orr, adjoint au secrétaire-trésorier d’Unifor. « Les affaires ne peuvent pas rouler comme d’habitude lorsque vous placez en lock-out tous les travailleurs qui assurent la rentabilité de ces sites, en leur refusant d’avoir leur mot à dire dans leur propre sécurité de revenu à la retraite. »

Dans le cadre du « plan de modernisation » de l’OLG, appuyé par le gouvernement de Kathleen Wynne, la sécurité de retraite de plus de 1 000 membres d’Unifor est en jeu. En vertu du plan, les employés de l’OLG ne sont plus admissibles à leur régime de pension actuel, mais l’OLG refuse de négocier les conditions d’un nouveau régime de retraite et a décrété un lock-out de ses travailleuses et travailleurs.

« La première ministre Wynne prétend être la championne de la sécurité de revenu à la retraite, et pourtant elle et son gouvernement ferment les yeux alors que leur programme de privatisation menace la sécurité de retraite des travailleuses et travailleurs de l’OLG », a affirmé Bob Orr.

Les employés ont été placés en lock-out le 19 septembre. Une manifestation précédente a eu lieu le 24 septembre.

« Nous constatons beaucoup d’appui de la part du public, et lorsqu’ils vont connaître ce qui se passe, la plupart des patrons vont changer d’avis », a affirmé Joyce Boreman placée en lock-out par le casino de l’OLG à Brantford.

« On entend que la première ministre parle de l’importance des pensions, mais derrière des portes closes, elle leur retire. »