Les membres d’Unifor en lock-out à la Société des loteries et des jeux de l’Ontario : prêts à travailler, prêts à négocier

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Les membres d’Unifor qui travaillent à Sudbury, Woodbine et Brantford ont été placés en lock-out par la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG) à 0 h 01 le 19 septembre.

Dans le cadre du « plan de modernisation » de l’OLG, appuyé par le gouvernement de l’Ontario, la sécurité de retraite de plus de 1 000 membres d’Unifor est à risque. En raison de la privatisation, les travailleuses et travailleurs de l’OLG ne sont plus admissibles à leur régime de retraite actuel. L’OLG a déclaré que les prochains opérateurs devront prévoir un régime de retraite, mais elle refuse de négocier les conditions de ce nouveau régime.

La stabilité financière future de ces travailleuses et travailleurs dévoués a été jetée par la fenêtre.

Notre organisation a été créée pour faire les choses différemment et répondre à la main-d'œuvre moderne en pleine évolution. Mais la modernisation ne peut se faire sur le dos des travailleuses et travailleurs. L’OLG veut réduire les coûts pour faire plus d’argent sur les ventes, et elle le fait en éviscérant les contrats de travail des employés.

Ces travailleuses et travailleurs contribuent de manière importante à leur régime de retraite actuel par des déductions sur chaque chèque de paie. Ils sont prêts et disposés à contribuer au nouveau régime, mais ils veulent avoir leur mot à dire sur leur régime.

Si les conditions du régime de retraite de remplacement ne sont pas négociées, les travailleuses et travailleurs n’auront aucun mot à dire sur le type de régime (à CD ou à PD), les avantages liés à la retraite prévus dans le régime, combien d’argent sera déduit de leur chèque de paie ou si l’employeur va jumeler les cotisations.

Unifor croit fermement que ses membres méritent d’avoir leur mot à dire quant à leur avenir. L’OLG doit les respecter et retourner à la table de négociation.