Les conseils régionaux s’engagent à défaire Harper

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Les conseils régionaux de l’Ontario et de la Colombie-­Britannique ont décidé la fin de semaine dernière avec des membres passionnés et déterminés à continuer le mouvement qu’Unifor a lancé au cours de sa première année d’existence et à accorder la priorité à la défaite des conservateurs du gouvernement Harper.

« Notre première année a été consacrée à la création de notre syndicat, a commenté Jerry Dias, président national d’Unifor. Et nous nous préparons maintenant à livrer le combat de notre vie durant la prochaine élection fédérale.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a trahi les aînés, les travailleuses et les travailleurs, les jeunes, les femmes. Il nous a tous trahis. Les conservateurs sont une honte. »

Michael Harris, un critique virulent de Stephen Harper et l’auteur de Party of One, a expliqué en détail aux délégué(e)s de l’Ontario comment les attaques du premier ministre contre les anciens combattants, les membres de syndicat et tous ceux et celles qui aiment la vérité aboutiront à la création de la coalition qui réussira à défaire ce gouvernement.

Conscient de la grande importance des enjeux, Jerry Dias estime qu’Unifor est prêt à livrer la prochaine bataille. Aux deux conseils régionaux, des exposés ont été présentés sur les éléments clés du plan d’Unifor relativement à la prochaine élection fédérale.

En plus de participer aux conférences d’action politique organisées par le Congrès du travail du Canada, Unifor organisera des ateliers de formation sur les élections d’un bout à l’autre du pays et mettra sur pied des groupes de travail régionaux pour diriger les activités au niveau régional.

« Notre campagne sera menée de façon stratégique, en mobilisant nos membres et nos partenaires sur le terrain et en proposant des idées qui touchent les gens sur le plan émotif, a expliqué Roland Kiehne, directeur du Service d’action politique et de mobilisation des membres, Unifor. Nous savons que les citoyens de notre pays, compatissants et honnêtes, souhaitent un gouvernement axé sur la création d’emplois et l’édification de collectivités fortes et inclusives. »

À Vancouver, Jim Sinclair, président sortant de la Fédération du travail de la Colombie-Britannique, a souligné que le mouvement syndical représente les intérêts de la majorité des Canadiens et qu’il doit se mobiliser pour assurer la défaite du gouvernement Harper.

« Nous sommes la majorité et nous devons agir comme telle », a déclaré Jim Sinclair au cours du Conseil régional de la Colombie­Britannique.

Jerry Dias a assuré aux délégué(e)s de la Colombie-Britannique et de l’Ontario qu’il est possible de défaire le gouvernement Harper.

« Nous allons nous battre, a-t-il insisté. Si nous agissons envers le premier ministre comme nous l’avons fait pour Tim Hudak, les travailleuses et les travailleurs n’auront pas à se soucier de subir des attaques pendant de nombreuses années. »

« Grâce au pouvoir et à la détermination de nos membres, nous vaincrons. Notre moment est venu », a déclaré Jerry Dias.