Les chauffeurs d’autobus méritent les mêmes protections contre la COVID-19 que le personnel de l'éducation

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Autobus scolaire avec des drapeaux Unifor
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TORONTO – Assurer la sécurité des enfants, des travailleuses et travailleurs de l'éducation et de la collectivité lorsque certains élèves retourneront en classe cette semaine commence par la sécurité dans les autobus qui assurent le transport vers les écoles de l'Ontario, affirme le principal syndicat de chauffeurs d'autobus scolaires du Canada.

« Pour assurer la sécurité des élèves, du personnel et de leurs familles lorsqu'ils retournent à la maison, il faut que toutes les personnes concernées soient pleinement protégées, depuis le moment où les élèves montent dans l'autobus jusqu'à leur retour à la maison », déclare Jerry Dias, président national d'Unifor.

Alors que les classes pour la plupart des élèves ont été reportées au moins jusqu'au 17 janvier, celles pour les élèves ayant des besoins spéciaux doivent encore reprendre le 6 janvier, et beaucoup d'entre eux se rendent à l'école en autobus.

Unifor représente 1 700 chauffeurs d'autobus scolaires dans plusieurs grandes compagnies d'autobus en Ontario, et est le principal porte-parole des chauffeurs et des passagers au Canada.

Alors que les classes en présentiel pour les élèves ayant des besoins spéciaux sont sur le point de reprendre et que le variant Omicron, hautement transmissible, fait son apparition, les chauffeurs et les surveillants d'autobus exigent d'avoir accès aux mêmes masques N-95 que ceux que la province s'efforce de fournir au personnel enseignant.

Debbie Montgomery, présidente de la section locale 4268 d'Unifor qui représente de nombreux chauffeurs d'autobus scolaires, a déclaré que les chauffeurs font face à des défis particuliers au travail. En plus de l'accès aux masques N-95, le syndicat demande également des règles de sécurité à l'échelle de la province qui comprennent l'accès à des tests réguliers.

« Les chauffeurs et les surveillantes d’autobus scolaires travaillent dans un espace confiné où les virus se propagent facilement. On ne peut assurer la sécurité des écoles sans assurer la sécurité des autobus », a-t-elle ajouté. 

Unifor s'est également dit préoccupé par l'annonce selon laquelle l'Ontario ne déclarera plus le nombre de cas de COVID-19 dans les écoles et les garderies.

« Balayer sous le tapis le nombre d'élèves qui contractent la COVID-19 augmente les risques pour les élèves et la collectivité, a déclaré Debbie Montgomery. La transparence des rapports est nécessaire pour que les ressources puissent être appliquées là où les éclosions avérées sont actives. »

Des informations sur la réponse du syndicat à la pandémie, ainsi que des ressources pour les membres, sont disponibles sur le site unifor.org/covid19.

Pour solliciter une entrevue en personne ou par Skype ou FaceTime, veuillez contacter la représentante aux communications d’Unifor, Kathleen O’Keefe, à @email ou au 416-896-3303 (cell).

Media Contact

Kathleen O'Keefe

Directrice nationale des communications
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