Le rapport de la secrétaire-trésorière nationale révèle un brillant avenir pour Unifor

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Lana Payne stands at the Convention podium speaking to delegates
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Le 4e Congrès statutaire d’Unifor a commencé le lundi 8 août avec le mot de bienvenue de Lana Payne, secrétaire-trésorière nationale, suivi d’une mise à jour sur les finances du syndicat.

Après plus de deux ans d’une pandémie au cours de laquelle de nombreux membres d’Unifor ont subi des mises à pied et des pertes d'emploi, notamment dans des secteurs comme le transport, l’hôtellerie et le jeu, Lana Payne a observé un changement de culture dans la façon dont les travailleuses et travailleurs perçoivent les syndicats et leur importance dans les lieux de travail d’aujourd'hui.

« Mes chers amis, nous vivons une époque, une période de renouveau du militantisme ouvrier, et nous devons saisir ce moment », a déclaré Lana Payne dans son discours d’ouverture. « Le pouvoir d’un syndicat ne se mesure pas à une seule chose, ni à une seule personne, mais à la somme totale de ses actions, de nos actions collectives - à la table de négociation, dans les assemblées syndicales, dans nos communautés et, oui, dans les rues. »

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View of Lana Payne standing on stage at Convention

Lana Payne a mis en garde contre les difficultés politiques à venir, car les conservateurs s’apprêtent à choisir le chef le plus anti-travailleurs que le syndicat ait jamais affronté, soit Pierre Poilievre, appuyé par Stephen Harper. Un gouvernement fédéral dirigé par Poilievre risque de démanteler les institutions et services publics pour les confier à des sociétés privées, a-t-elle déclaré.

« Il nous faut voir les choses pour ce qu’elles sont, et c'est une guerre des classes », a déclaré Lana Payne.

La hausse des taux d’intérêt et du coût de la vie exerce de plus en plus de pression sur les travailleuses et travailleurs canadiens et, selon elle, le syndicat doit s’y attaquer aux tables de négociation et par l’action politique.

« Les mois qui viennent nous permettront de voir les véritables effets des mesures draconiennes prises par la Banque du Canada, à savoir la hausse des taux d’intérêt à une vitesse que nous n’avions pas vue depuis des décennies », a déclaré Lana Payne. « Freiner l’inflation en envoyant des travailleuses et des travailleurs au chômage, avant même que leurs salaires ne parviennent à rattraper la hausse des coûts, est méprisable. »

Dans son rapport sur les finances du syndicat, Lana Payne a souligné les mesures qu’elle a prises en tant que secrétaire-trésorière pour adopter une culture de budgétisation, faciliter et améliorer la perception des cotisations et donner au syndicat une assise solide après des années de perturbation et les bouleversements de la pandémie.