Le gouvernement fédéral et Stellantis doivent tenir leurs engagements pour préserver les emplois canadiens

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Sign at site of the Stellantis EV battery plant in Windsor, ON
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WINDSOR—Pour préserver les emplois dans la fabrication automobile au Canada, Unifor exhorte le gouvernement fédéral et Stellantis à tenir leurs engagements quant à la construction d’une nouvelle usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques à Windsor.

« Le gouvernement et Stellantis se livrent à une partie de bras de fer aux enjeux considérables qui risque de mettre en péril les moyens de subsistance de dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs de l’automobile au Canada. Unifor et ses membres s’attendent à ce que toutes les parties concernées honorent les engagements qu’elles ont pris.  Il faut mettre fin à cette politique de la corde raide et parvenir à un accord, car quoi qu’il arrive, aucun des emplois dans le domaine de la fabrication promis ne quittera ce pays », a averti Lana Payne, présidente nationale d’Unifor.

Le Toronto Star fait état de craintes quant au retrait de Stellantis de l’usine de batteries pour véhicules électriques actuellement en construction à Windsor, en Ontario, dans la mesure où le gouvernement fédéral ne parviendrait pas à égaler le niveau d’investissement accordé à la super-usine de batteries pour véhicules électriques de Volkswagen à St. Thomas, en Ontario. Le syndicat maintient que l’investissement du gouvernement est indispensable pour attirer et garantir la future empreinte du Canada dans le secteur de la construction d’automobiles

« Le passage aux véhicules électriques a créé un environnement extrêmement concurrentiel, comme le montrent les mesures d’incitation à la réduction de l’inflation aux États-Unis, et les gouvernements du monde entier se disputent ces emplois très recherchés. Ces usines serviront de point d’ancrage aux communautés dans lesquelles elles sont construites pour les générations à venir », a déclaré Mme Payne.

Dans son dernier budget fédéral, le gouvernement affirmait « … sans une intervention rapide, le Canada pourrait avoir du mal à attirer les investissements nécessaires pour devenir un chef de file de l’économie propre mondiale, en pleine croissance et hautement concurrentielle étant donné l’ampleur des mesures incitatives américaines. Si le Canada ne suit pas le rythme, il sera laissé pour compte. Si nous sommes laissés pour compte, cela se traduirait par moins d’investissements dans les communautés canadiennes et moins d’emplois pour toute une génération. Le Canada ne sera pas laissé pour compte. »

« Unifor et ses membres exigeront du gouvernement qu’il tienne sa promesse de ne pas abandonner les travailleuses et les travailleurs, tout comme nous exigerons de Stellantis qu’elle tienne ses promesses à Windsor », a ajouté Lana Payne. 

Unifor a précédemment dévoilé une série de 29 recommandations à l’intention des gouvernements et des constructeurs automobiles dans son document de politique automobile intitulé Tracer la voie vers la reconstruction du puissant secteur canadien de l’automobile.  Le syndicat entamera des négociations avec les trois constructeurs automobiles de Detroit plus tard cette année.

Pour les demandes de renseignements des médias ou pour organiser une entrevue sur Skype, Zoom ou FaceTime, veuillez communiquer avec Kathleen O'Keefe, directrice du Service des communications d’Unifor, à @email ou au 416 896-3303 (tél. mobile).

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Kathleen O'Keefe

Directrice nationale des communications
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