La position injustifiée de Bell sur le maintien des activités retarde le lancement des négociations pour les employés de l’Atlantique et le personnel de bureau

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Rallye des télécommunications au siège social de Bell à Toronto
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Mise à jour sur les négociations : Les négociations des employés de Bell Aliant

Le lancement des négociations pour le personnel de bureau de Bell et les employés de Bell Aliant est retardé puisque l’entreprise tente d’utiliser les dispositions 87.4(1) sur le maintien des activités du Code canadien du travail pour retirer le pouvoir aux travailleuses et travailleurs. Les négociations pour le personnel de bureau de Bell devaient commencer le mercredi 13 octobre 2021 et celles des employés de Bell Aliant devaient commencer le jeudi 14 octobre 2021.

Les deux comités de négociation étaient prêts à présenter les enjeux des travailleuses et travailleurs à la table de négociation et à entreprendre ces négociations cruciales au nom de tous les membres, mais Bell avait une autre priorité.

Le maintien des activités est une entente procédurale que le syndicat et l’employeur négocient afin que la santé et la sécurité immédiates des Canadiens soient protégées en cas de grève ou de lock-out. La situation a des répercussions évidentes pour certains secteurs critiques pour la sécurité, mais Unifor n’a jamais accepté que des travailleuses et travailleurs des télécommunications entrent dans cette catégorie.

Lors des rondes de négociations précédentes, pas un seul membre du personnel de bureau de Bell ou de l’Atlantique n’a été exclu du droit de grève. En cas d’urgence, Unifor a accepté que le syndicat et l’entreprise travaillent ensemble pour ramener suffisamment d’employés pour atténuer le danger.

Ce n’est pas seulement l’opinion du syndicat. La commission des relations de travail s’est rangée du côté d’Unifor en 2003, la dernière fois que l’entreprise a tenté d’affirmer que les travailleuses et travailleurs n’avaient pas le droit de faire la grève.

L’entreprise utilise une approche agressive et exige qu’un pourcentage élevé de membres des deux groupes soit inclus dans un accord de maintien des activités, alors que ce pourcentage était de zéro en 2017. En acceptant, l’entreprise sait qu’elle affaiblirait l’impact de tout conflit de travail.

En faisant cette demande déraisonnable, Bell tente de prendre le contrôle de votre calendrier de négociation.

Nous devons conclure une entente équitable sur le maintien des activités afin de négocier en position de force égale. Si un groupe doit amorcer un vote de grève, il faut que ce vote ait un sens. Cependant, sans une entente sur le maintien des activités, le mandat de grève ne peut pas être donné.

Les travailleuses et travailleurs de Bell dans les régions de l’Atlantique, du Québec et de l’Ontario sont unis dans ces négociations.

Le syndicat a déposé une plainte auprès du Conseil canadien des relations industrielles pour résoudre ce différend, ce qui pourrait prendre plusieurs mois. Dans l’intervalle, nous demandons à l’entreprise de régler le problème afin que nous puissions entamer des négociations justes et équilibrées.

Votre section locale vous proposera d’autres moyens de vous tenir informés, de vous mobiliser et de participer à ces négociations. Veuillez saisir cette occasion pour vous engager dans votre processus de négociation.

En toute solidarité,

Comité de négociation des employés de Bell Aliant
Comité de négociation du personnel de bureau de Bell