La grève prend fin chez CAMI, mais la lutte se poursuit

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Lors d’une assemblée tenue le 16 octobre 2017, les membres de la section locale 88 d’Unifor ont voté pour la ratification d’une nouvelle convention collective de quatre ans, mettant ainsi fin à une grève de près d’un mois.

Même si la grève est terminée et que la production reprendra le 17 octobre, la lutte pour l’équité et la sécurité d’emploi se poursuit.

La stratégie impitoyable utilisée par GM pendant la ronde de négociations a causé bien du tort et de l’anxiété, sans compter les inconvénients financiers, aux membres dévoués de la section locale 88 qui travaillent à l’usine CAMI et à toute la population d’Ingersoll.

Pendant huit années consécutives, les membres de la section locale 88, qui produisent des véhicules très lucratifs et primés pour leur grande qualité, ont travaillé six jours par semaine. Ils méritaient que GM reconnaisse leur dévouement en leur procurant une meilleure sécurité d’emploi. Ils avaient même raison de l’exiger; d’ailleurs, ils ont tout mis en œuvre pour démontrer que cette demande était justifiée. Malgré tout, GM a fermement refusé d’accéder à la demande raisonnable d’Unifor de désigner l’usine de CAMI comme principale productrice du Chevrolet Equinox.

De cette grève, nous n’oublierons pas que les membres de la section locale 88 se sont battus pour les emplois de qualité et un avenir stable pour leurs familles et les habitants d’Ingersoll.

Tous les membres de la section locale 88 peuvent être fiers, à juste titre, de leurs actions et de la solidarité dont ils ont fait preuve sur la ligne de piquetage. Leur souvenir renforcera la détermination de nos effectifs et notre syndicat pendant bien des années.

Le syndicat national tient à souligner le dévouement exemplaire de Dan Borthwick, président de la section locale 88, de Mike Van Boekel, président de l’unité de CAMI, et du comité de négociation tout entier pendant les négociations. Leur souci des intérêts supérieurs des membres et de la communauté était évident tout au long du processus.

Les quatre semaines de grève ont braqué les projecteurs sur l’enjeu du libre-échange et l’injustice qu’il représente pour les travailleuses et travailleurs. Le Canada ne cesse de perdre des emplois manufacturiers syndiqués et bien rémunérés à cause d’accords commerciaux comme l’ALENA. La renégociation de l’ALENA doit ouvrir la voie à une nouvelle forme de commerce qui fait passer les besoins des travailleuses et travailleurs avant tout.

Pour en savoir plus, consultez la page unifor88.ca (en anglais seulement). Pour vous joindre à notre lutte pour un ALENA qui fait passer les travailleuses et travailleurs et la population en premier, allez à l’adresse www.unifor.org/fr/alena.