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Les syndicats sont un bon endroit pour que les femmes commencent à s’impliquer en politique, elles peuvent y apprendre des compétences essentielles et bâtir leur confiance, selon Peggy Nash, députée néodémocrate pour Parkdale-High Park qui a pris la parole au Conseil canadien ce matin.
« Lorsque je suis arrivée au Parlement et que j'ai été confrontée au chahut de mes homologues conservateurs, j’ai pensé que ce n’était pas grand chose. Vous devriez voir certaines assemblées de ratification auxquelles j’ai assisté », a-t-elle dit.
Peggy Nash a invité les dirigeantes et dirigeants syndicaux dans la salle à encourager vivement les femmes de leur unité à s’impliquer, et ensuite à les soutenir lorsqu'elles décident de le faire.
« Si on ne me l’avait pas demandé, je n’aurais pas posé ma candidature », a déclaré Peggy Nash qui a commencé sa carrière politique après s’être impliquée dans sa section locale.
La députée néodémocrate, Ellen Brosseau, s’est battue pour des services de garde abordables, qui permettraient aux femmes non seulement de subvenir aux besoins de leur famille, mais aussi de poursuivre leur éducation et de s’impliquer dans leur communauté et en politique.
« En tant que mère célibataire, ce fut difficile. J’avais besoin de services de garde abordables », a souligné Ellen Brosseau, membre de Bertier-Maskinongé, devant le Conseil canadien.
« Nous devons encourager les femmes à se présenter en politique, a-t-elle ajouté. Les femmes doivent prendre leur juste place. »
Nancy Peckford, directrice exécutive de l’organisme À voix égales, a souligné que seulement 25 p. cent des membres du Parlement aujourd’hui sont des femmes, et ce pourcentage risque de ne pas dépasser 30 p. cent après les élections du 19 octobre.
« Nous avançons progressivement, a-t-elle dit. Mais, jusqu’à ce que les femmes aient une voix égale, nous avons beaucoup de travail à faire. »
Nancy Peckford a affirmé que les syndicats doivent déployer de véritables efforts pour inciter les femmes à s’impliquer davantage.
« La solidarité dans le mouvement syndical, et je m'adresse aux hommes ici, signifie d’encourager vos consœurs à jouer un rôle. Ce qui signifie aussi, qu’à l’occasion, il faut s’assoir et les laisser parler. »
