Des lignes de piquetage à la veille d’être érigées à l’hôtel Empress

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Victoria—De plus en plus de frustrations au niveau de la dotation en personnel ont forcé la section locale 4276 d’Unifor à émettre un avis de grève de 72 heures à l'hôtel Fairmont Empress. Une grève pourrait être déclenchée aussi tôt que jeudi matin si les propriétaires de l’hôtel ne déposent pas d’offre sérieuse pour une entente équitable.

« Le ‘nouvel’ Empress cache un sale secret: les rénovations ont causé des dommages et du stress chez les personnes qui y travaillent, a déclaré Stu Shields, représentant national d’Unifor. Les rénovations ont causé un risque de santé et sécurité terrible pour les employés de l’hôtel. »

Unifor affirme que le manque de personnel entraîne l’obligation de faire des heures supplémentaires et impose des demandes irréalistes chez le personnel en place. Certains membres d’Unifor ont travaillé plus de soixante jours consécutifs. Par conséquent, Unifor cherche à établir des limites sur le nombre d’heures supplémentaires et un contrôle plus strict du champ d’application du travail.  

« J’ai confiance que nous pouvons trouver un terrain d’entente, mais les propriétaires doivent afficher leur appréciation des travailleurs qui assurent le succès de l’hôtel Empress », a déclaré Stu Shields.

Le propriétaire de l’hôtel Empress, Nat Bosa, a fait des investissements importants dans cet hôtel historique, mais Unifor affirme que ces investissements ont ignoré les besoins des travailleurs qui contribuent à la bonne réputation de l’hôtel.

« Les rénovations sont incomplètes si le nombre d'employés n'est pas ajusté à la réalité d'aujourd'hui », a affirmé Stu Shields.

La section locale 4276 d’Unifor représente près de 500 employés de l’hôtel Empress qui s’occupent du ménage, de tâches culinaires, d’entretien du terrain, des services, des relations à la clientèle, de la maintenance et de travaux mécaniques.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 310 000 travailleuses et travailleurs. Il a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail de 2013, par la fusion des Travailleurs canadiens de l’automobile et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.