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Les journalistes et les employés du Winnipeg Free Press retrouvent leur salaire après avoir subi des réductions salariales au début de la pandémie, tandis que les livreurs reçoivent une prime à la signature et une augmentation du kilométrage après la ratification de deux conventions collectives avec le journal.
« C'est une bonne nouvelle pour les travailleuses et travailleurs qui ont fait leur part pour aider leur journal à traverser ces premiers jours difficiles de la pandémie, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Nous avons tous vu à quel point les médias d'information sont vitaux en ces temps, et le travail de ces salariés est absolument vital. »
Les 300 journalistes, publicitaires, vendeurs au téléphone, employés de la salle du courrier et de la salle de presse et techniciens de maintenance, membres de la section locale 191 d'Unifor, ont subi des réductions de salaire de 12 à 20 % au début de la pandémie, selon leur grille salariale. Tout cet argent est maintenant récupéré.
Les 270 livreurs du journal, également membres de la section locale 191, recevront une prime à la signature de 300 dollars. Leur taux de kilométrage passe de 40 à 42 cents par kilomètre.
« Nous nous sommes engagés à maintenir un journalisme fort à Winnipeg. Ces conventions collectives y contribuent largement », a déclaré Jill Wilson, présidente de la section locale 191.
Aucune disposition de mise à pied ne subsiste pour les travailleuses et travailleurs internes dans le cadre de la convention qui autorise une réduction automatique des salaires si le flux de trésorerie disponible tombe en dessous d'un montant convenu. Moins de personnes seront touchées par une réduction de salaire avec la nouvelle convention collective, et la diminution sera plus faible pour un plus grand nombre de membres si cela s'avérait nécessaire.
