Des changements dangereux à l'AE

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Les coalitions pour la défense de politiques équitables en matière d’assurance emploi ont publié une déclaration nationale conjointe indiquant leur opposition aux changements au système de l'assurance emploi au Canada par le gouvernement Harper. Le lancement du 5 novembre marque l'escalade de la résistance qui a débuté avec les rassemblements dans les provinces de l'Atlantique et une manifestation de milliers de personnes sur le pont Jacques-Cartier, à Montréal.

               Entre autres changements, les nouvelles règles de l'AE concernant la recherche d'un emploi exigent qu'un prestataire classifié « occasionnel » ou « fréquent », après seulement six semaines à la recherche d'un emploi, accepte du travail comportant une baisse de salaire de 20 % à 30 %, et qu'il accepte un poste dans d'autres occupations que celles qu'il occupait auparavant.

               « Les répercussions de ces changements sont frappantes puisque les trois quarts de tous les prestataires – plus d'un million de travailleuses et travailleurs – sont dans la catégorie des « occasionnels » ou des « fréquents », a déclaré Marie-Hélène Arruda de la Coalition québécoise contre les changements à l'AE. Les travailleuses et travailleurs à temps partiel, occasionnels et temporaires avec des horaires de travail irréguliers, les intervenantes et intervenants en milieu scolaire, les employées et employés dans les hôtels, les usines et autres qui sont mis à pied durant les périodes de ralentissement seront touchés.

               À ce jour, la déclaration qu'Unifor a contribué à rédiger a été endossée par 80 groupes communautaires, étudiants et syndicaux.

Pour lire la déclaration au complet, consultez le site: www.nonausaccage.com