De meilleurs salaires au cœur d’une nouvelle entente pour les membres d’Unifor de Carpenter Canada

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Scie de menuiserie.
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Les membres de la section locale 252 d’Unifor ont ratifié une nouvelle entente de trois ans avec Carpenter Canada Ltd à Vaughan, en Ontario.

« Félicitations au comité de négociation d’avoir négocié des hausses salariales bien méritées pour les membres de Carpenter Canada, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Nous savons que l’inflation a un grand impact sur les travailleuses et travailleurs aujourd’hui et le comité en a tenu compte dans ses efforts pour obtenir de meilleurs salaires pour les membres d’Unifor. »

La nouvelle convention collective sera en vigueur du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2025. Elle a été ratifiée le 26 novembre dernier par 74 % des membres.

Les négociations portaient surtout sur les hausses salariales. Les membres ont obtenu des hausses de 5 % la première année, de 3 % la deuxième année et de 2 % pour la dernière année de la convention. 

La section locale 252 représente 118 membres de Carpenter Canada, une entreprise qui fabrique les produits BedInABox. Les membres travaillent dans les métiers spécialisés et comme mécaniciens d’entretien, électrotechniciens, aides-mécaniciens et chauffeurs de classe AZ.

« L’entreprise fait du favoritisme entre les différentes installations et il n’était pas question d’accepter moins que ce que gagnent les autres travailleuses et travailleurs faisant le même travail ailleurs, a indiqué Eamonn Clarke, président de la section locale 252 d’Unifor. Je suis fier des membres qui se sont battus pour une cause qui permettra à nos membres de réaliser des gains comme d’autres l’ont fait. » 

De plus, le comité de négociation a réussi à intégrer à la nouvelle entente des dispositions sur la présence d’un intervenant en justice raciale, sept jours de congé d’urgence personnelle non payés qui ne nécessiteront pas de billet du médecin, et des changements à la politique d’assiduité pour imposer une suspension plutôt qu’un licenciement immédiat.

« La politique d’assiduité au travail de l’entreprise est très rigide, a précisé Eamonn Clarke. Une travailleuse d’une soixantaine d’années ayant 37 ans d’ancienneté a reçu plusieurs réprimandes pour des retards de deux ou trois minutes. Nous avons apporté des changements, notamment en ajoutant une étape supplémentaire avant que l’entreprise ne procède à un licenciement. »