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Le 26 juin, Unifor célèbre la première Journée des travailleurs aéroportuaires, organisée par le Conseil des aéroports du Canada, qui témoigne de la reconnaissance pour les travailleuses et travailleurs aéroportuaires partout au Canada.
Nous tenons à rendre hommage aux 16 000 membres compétents et dévoués d’Unifor qui travaillent sans relâche et font des efforts supplémentaires, qu’il s’agisse de l’entretien et de l’exploitation des installations aéroportuaires, de la sécurité, de l’enregistrement des passagères et passagers au kiosque, de la manutention des bagages, de l’orientation des passagères et passagers à l’atterrissage, de la direction du trafic, du pilotage des appareils, de l’assistance aux passagères et passagers en vol ou de l’entretien des appareils. Le syndicat remercie également les nombreux autres travailleuses et travailleurs de l’aviation qui fournissent des services exceptionnels, jour après jour.
Ils jouent tous un rôle essentiel dans la mesure où ils relient les personnes aux communautés ainsi que les Canadiennes et Canadiens au reste du monde. Comme le dit si bien le CAC, « Le transport aérien n’est possible que grâce à un réseau dynamique de spécialistes qui travaillent avec diligence et de concert pour assurer la sécurité et la fluidité du mouvement des personnes et des marchandises. »
Les belles déclarations sont plaisantes, mais la reconnaissance des travailleuses et travailleurs du transport aérien ne se résume pas à des paroles. Ces travailleuses et travailleurs ont besoin de meilleures conditions de travail et le secteur doit agir maintenant.
La Charte des droits des travailleuses et travailleurs du transport aérien présente neuf changements concrets que le gouvernement, les aéroports et l’ensemble du secteur doivent mettre en œuvre pour montrer réellement que les travailleuses et travailleurs du transport aérien font l’objet de reconnaissance.
Les travailleuses et travailleurs du secteur ont besoin de salaires équitables, un salaire minimum vital étant exigé. Ils ont besoin de pratiques équitables en matière d’horaires et de la possibilité d’occuper un seul emploi à temps plein au lieu de plusieurs emplois à temps partiel pour joindre les deux bouts.
Les travailleuses et travailleurs aéroportuaires doivent enfin voir la fin des pires effets du transfert de contrats grâce à la mise en œuvre de droits de successeur à part entière. Les travailleuses et travailleurs doivent être consultés et bénéficier d’une contribution significative afin de garantir que les changements technologiques améliorent le service et n’aggravent pas les conditions de travail.
Les employeurs de ce secteur doivent cesser de se contenter d’organiser des formations et créer des programmes de développement des compétences solides qui associent plusieurs méthodes d’apprentissage, y compris la formation sur le lieu de travail et les programmes de type « salle de classe », le cas échéant.
Les aéroports, les compagnies aériennes et les gouvernements continuent de sous-estimer la valeur et la complexité du travail des travailleuses et travailleurs du transport aérien. Il ne faut pas compter sur les travailleuses et travailleurs ayant de l’ancienneté pour prendre le relais des travailleuses et travailleurs plus récemment embauchés qui n’ont pas été correctement formés.
Les travailleuses et travailleurs du transport aérien ont besoin d’un environnement de travail exempt de harcèlement de la part des clientes et clients et des collègues. Les employeurs doivent réduire le nombre de passagères et passagers mécontents auxquels les travailleuses et travailleurs sont confrontés quotidiennement en cessant de se reposer excessivement sur l’insuffisance de dotation en personnel et en fournissant aux passagères et passagers le service qu’ils méritent.
Enfin, les travailleuses et travailleurs ont besoin de mécanismes de signalement sûrs, à l’abri des représailles, afin de signaler les pratiques commerciales dangereuses et de créer un environnement de travail plus sain et plus sécuritaire.
Les travailleuses et travailleurs apprécient le sentiment qui sous-tend la Journée des travailleurs aéroportuaires. Il est grand temps que le secteur commence à reconnaître publiquement les travailleuses et travailleurs pour leurs précieuses contributions.
Les aéroports, les transporteurs aériens et les gouvernements doivent prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail et la vie des centaines de milliers de personnes qui font avancer le secteur.
À l’occasion de la Journée des travailleurs aéroportuaires, le CAC organisera des événements visant à remercier la main-d’œuvre aéroportuaire et la communauté, sur le thème « On transporte ce qui importe ».
Unifor estime que ce qui importe maintenant, à l’heure où nous soulignons cette journée importante, c’est que les aéroports, les compagnies aériennes et le gouvernement canadien adoptent le cadre du syndicat pour de meilleures conditions de travail qui a déjà été établi pour eux.
Il est temps de faire en sorte que notre secteur de l’aviation fonctionne pour tout le monde – travailleuses et travailleurs et voyageuses et voyageurs.
Après tout, nos conditions de travail sont vos conditions de voyage.