Unifor se réjouit de la décision relative au CTRC sur le contenu canadien, qui aurait dû être prise depuis longtemps

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A photo of a television remote control.
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Le 3 novembre 2020

TORONTO – Unifor se réjouit de l'annonce faite aujourd'hui que le CRTC se verra attribuer le pouvoir d'obliger les géants étrangers de l'Internet à créer et diffuser davantage de contenu canadien, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps.

« C’est une question de souveraineté culturelle, que nous avons juré de protéger dans le dernier accord commercial. Raconter des histoires canadiennes aux Canadiens n'est pas seulement vital pour notre culture, c'est aussi une source de bons emplois et contribue à nous définir en tant que nation en nous incluant », a déclaré le président national d'Unifor, Jerry Dias.

« Le fait est que les géants américains de l'Internet dévorent la part de marché canadienne depuis des années sans verser un cent pour la production d’émissions canadiennes d'information, de sport et de divertissement, ce que font nos entreprises médiatiques canadiennes réglementées. »

Le nouveau projet de loi déposé aujourd'hui, qui donne au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes le pouvoir d'exiger des services de diffusion en continu étrangers qu'ils respectent les règles canadiennes, pourrait entraîner jusqu'à 830 millions de dollars par an en nouvelles productions d'ici 2023.

« On est loin de l'époque où Stephen Harper a rejeté toute initiative de ce type comme étant une ‘taxe Netflix’. Le fait est que ce serait un énorme coup de pouce pour les médias canadiens, ainsi que pour les travailleuses et travailleurs des médias et leurs familles », a déclaré Jerry Dias.

Le ministre du Patrimoine Steven Guilbeault a déclaré aujourd’hui qu'une fois que le cabinet aura demandé au CRTC d'aller de l'avant avec ce nouveau projet de loi, il aimerait qu'une feuille de route pour les contributions des diffuseurs étrangers soit complétée dans les neuf mois.

« Le besoin est immédiat. Cela ne peut pas prendre une journée de plus que neuf mois. Nos créateurs et producteurs de contenu ne peuvent pas attendre d'autres délais », a déclaré Howard Law, directeur du secteur des médias d'Unifor.

« Il y a eu beaucoup de consultations. Le gouvernement et le CRTC savent ce qu'il faut faire, et le moment est venu d'agir. »

La révision de la définition du contenu canadien est également la bienvenue si elle encourage les émissions canadiennes authentiques, a ajouté M. Law. 

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour solliciter une entrevue en personne ou via Skype ou FaceTime, contactez le représentant aux communications d’Unifor, Stuart Laidlaw, à @email ou au 647-385-4054 (cell).