Trousse de demande de bourse d’étude

Admissibilité

 

Vous devez remplir les critères suivants pour être admissible à l’une des 23 bourses d’études d’Unifor de 2 000 $ : 

 

  1. vous êtes l’enfant d’un membre en règle d’Unifor ou vous êtes membre d’Unifor;

  2. vous vous inscrivez à votre première année d’études postsecondaires à temps plein dans un établissement public du Canada (université, collège communautaire, institut de technologie, école de soins infirmiers, école de métiers, etc.);

  3. vous avez la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent du Canada; 

  4. votre demande doit être soumise à l’aide du formulaire de demande en ligne. Les détails concernant le processus de demande sont disponibles sur la page Web des bourses d’études d’Unifor à l’adresse www.unifor.org/fr/ressources/education/bourses-detudes. La date limite pour soumettre une demande est le vendredi 14 juin 2024.

Remarque : Les cinq bourses supplémentaires du syndicat national et du Conseil québécois sont administrées par le Conseil québécois. Le processus de demande et la date limite sont distincts (voir le site www.uniforquebec.org/fr/propos/bourses-detudes). Les personnes habitant au Québec doivent suivre ce processus de demande.

 

Veuillez lire attentivement les instructions suivantes.

 

Vous devrez télécharger les documents suivants au moment de remplir le formulaire de demande en ligne (voir les détails ci-après) :

 

  • une déclaration personnelle;

  • un exemplaire de votre relevé de notes le plus récent;

  • les réponses aux questions posées;

  • le formulaire à remplir par la dirigeante ou le dirigeant de la section locale.

Les demandes partiellement remplies ou qui ne sont pas accompagnées de tous les documents exigés généreront un message d’erreur et ne pourront pas être soumises. Assurez‑vous que vous avez en main tous les documents exigés avant de commencer le processus de soumission d’une demande en ligne.

 

Évaluation Des Demandes De Bourses D’études

 

Un comité de sélection composé de représentantes et représentants du syndicat national et de responsables de discussion des sections locales évalue les demandes de bourses d’études. Le comité de sélection examine des centaines de demandes chaque année et prend en compte de nombreux facteurs lors de l’évaluation des demandes, notamment la déclaration personnelle de la personne présentant une demande, ses résultats scolaires, ses réponses aux questions à développement et son engagement manifeste en faveur de la justice sociale par le biais d’activités parascolaires et de bénévolat.

Les demandes sont évaluées sur la base d’une note totale possible de 100 points. La note maximale attribuée à chaque section de la demande est indiquée ci-après dans la section des descriptions.

De plus, le comité de sélection s’assure que les bourses d’études sont décernées de manière à représenter la diversité régionale et sectorielle ainsi que des membres d’Unifor.

1) Déclaration personnelle (35 points)

Vous devez soumettre une déclaration personnelle qui nous parle de vous. C’est l’occasion pour vous de partager votre histoire avec nous. Nous voulons en savoir plus sur vous que ce que vos résultats scolaires peuvent nous révéler. Nous voulons savoir qui vous êtes, connaître vos objectifs personnels et vos motivations, et savoir de quelle façon vos projets d’études postsecondaires vous permettront d’atteindre ces objectifs. Parlez-nous des traits de personnalité et de caractère qui, selon vous, font de vous la personne idéale et méritante d’une bourse d’études d’Unifor.

Votre déclaration personnelle doit comporter un minimum de 300 mots et un maximum de 500 mots.

2) Relevé de notes d’études secondaires (15 points)

Si vous présentez une demande de bourse en tant qu’enfant d’un membre d’Unifor ou comme membre d’Unifor et que vous êtes inscrit dans un établissement d’enseignement secondaire, vous devez inclure votre plus récent relevé de notes.

Si vous demandez une bourse en tant que membre d’Unifor et que vous ne fréquentez plus un établissement d’enseignement secondaire, vous n’avez pas à présenter un relevé de notes d’un établissement d’enseignement secondaire. Dans ce cas, votre lettre de recommandation et votre déclaration personnelle auront davantage de poids dans le calcul de votre note totale (15 points de plus pour votre déclaration personnelle). 

3) Document renfermant vos réponses aux questions suivantes

Questions À Développement

 

Veuillez suivre attentivement les instructions ci-dessous. Vous devez répondre aux questions suivantes.

 

Question 1 ou 2 (200 à 300 mots maximum) (20 Points)

 

Veuillez répondre à cette question après avoir exploré le sujet avec un membre de la famille d’Unifor ou tout autre membre d’Unifor que vous connaissez dans votre communauté. Vous pouvez aussi utiliser d’autres ressources pour répondre à la question, comme des articles de journaux et des ressources sur Internet, y compris le site Web d’Unifor et celui du Congrès du travail du Canada.

 

Unifor croit au « syndicalisme social ». Bien que notre syndicat soit ancré dans les milieux de travail, nous reconnaissons l’importance de participer à l’orientation générale de la société et de l’influencer. Par conséquent, nous nous efforçons d’améliorer la vie de nos membres et de leur famille, mais aussi celle de tous les Canadiens et Canadiennes, ainsi que des communautés dans lesquelles ils vivent. Nous aspirons également à bâtir des liens avec des organisations qui viennent en aide aux travailleuses et travailleurs et à leur communauté partout dans le monde.

 

Veuillez indiquer à laquelle des questions suivantes (question 1 ou 2) vous répondrez.

 

Question 1 – À votre avis, de quelle manière spécifique Unifor a-t-il eu un impact positif sur les travailleuses et travailleurs et leur communauté?

 

Question 2 – Quelle est la pertinence, s’il y a lieu, des syndicats dans votre vie et votre communauté? Veuillez donner des exemples précis.

Veuillez répondre aux questions 3, 4 et 5.

 

Question 3 (75 à 125 mots maximum) (10 Points)

 

Conformément aux principes du syndicalisme social, Unifor a nommé chacune de ses bourses d’études en l’honneur de personnes qui ont joué un rôle actif dans la promotion de la justice sociale.

 

Après avoir pris connaissance des biographies ci-après, qui vous inspire particulièrement et pourquoi?

 

Question 4 (75 à 125 mots maximum) (10 Points)

 

De quelle façon une carrière dans le domaine d’études que vous avez choisi vous permettra‑t‑elle de contribuer à la société et d’améliorer la vie des autres?

 

Question 5 (75 à 125 mots maximum) (10 Points)

 

De quelle manière avez-vous démontré votre engagement à l’amélioration de votre communauté (ou d’autres communautés) au Canada ou ailleurs dans le monde? Remarque : Cet engagement ne tient pas compte des heures de services communautaires qui pourraient être exigées dans votre province ou territoire pour obtenir votre diplôme d’études secondaires.

 

5) Formulaire à remplir par la dirigeante ou le dirigeant de la section locale
 

Un formulaire à remplir par la dirigeante ou le dirigeant de la section locale doit accompagner votre demande. Les dirigeantes et dirigeants de votre section locale incluent toute personne occupant le poste de président, de vice-président, de secrétaire-trésorier, de syndic ou de président d’unité. Le formulaire à remplir par la dirigeante ou le dirigeant de la section locale peut être téléchargé à partir de la page des bourses d’études d’Unifor à l’adresse www.unifor.org/fr/ressources/education/bourses-detudes

 

Bourses d’études offertes par le syndicat national et les conseils régionaux d’Unifor

 

Bourse commémorative Jim Ashton

 

À la mémoire du confrère Jim Ashton, qui a défendu ses principes avec passion et affirmé sa loyauté envers le mouvement syndical et la justice sociale, Unifor a créé la bourse commémorative Jim Ashton.

 

Ancien membre du Comité exécutif national des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) et président du London and District Labour Council, Jim Ashton s’est engagé dans le mouvement syndical lors de la campagne de syndicalisation de Philips Electronics à London, où il a d’abord été élu membre du comité de négociation, puis président du comité d’usine. Son militantisme l’a amené à occuper le poste de président de la section locale 27 des TCA en septembre 1985 jusqu’à sa nomination au poste de représentant national des TCA en octobre 1994.

 

Bourse commémorative Larry Bauer

 

En hommage au dévouement inlassable du confrère Larry Bauer à l’amélioration de la vie des travailleuses et travailleurs, le Conseil des TCA, lors de sa réunion d’avril 1995, a approuvé la création de la bourse commémorative Larry Bauer.

 

À compter de 1967, Larry Bauer a joué un rôle actif au sein de la section locale 444 des TCA, où il est demeuré délégué syndical jusqu’à son décès, en plus d’occuper des fonctions de membre au sein de divers comités, de président de comité d’usine, de premier vice-président et de président, représentant les membres actifs et retraités de la division des véhicules marins de Chrysler. Il a été président du conseil Chrysler des TCA, président du comité national de négociation de Chrysler des TCA, syndic du Conseil des TCA et membre du Conseil exécutif national des TCA.

 

Bourse commémorative Dan Benedict

 

Militant infatigable en faveur de la solidarité internationale, Dan Benedict était un fervent défenseur de la justice sociale, des droits et de l’éducation des travailleuses et travailleurs, des soins de santé publics de qualité, ainsi que de la justice pour les personnes âgées.

 

En 1977, après avoir travaillé pour l’organisme CARE en France et avec Walter Reuther au Congrès des organisations industrielles, il s’est installé au Canada pour rejoindre le service de l’éducation des Travailleurs unis de l’automobile (TUA). Il a créé le programme de congés‑éducation payés du syndicat, qui est devenu le plus grand programme d’éducation aux adultes destiné aux travailleuses et travailleurs au Canada. En tant que représentant à la retraite, il est demeuré actif comme président de l’Ontario Society of Senior Citizens Organizations et coprésident de la Coalition ontarienne de la santé. En 1998, il a été décoré de l’Ordre du Canada.

 

Bourse commémorative George Brown

 

Le confrère George Brown a joué un rôle déterminant dans l’affranchissement de son syndicat international et la création du syndicat canadien des travailleurs de l’électricité. Plus tard, il a appuyé la fusion du syndicat avec l’Association canadienne des travailleurs industriels mécaniques et assimilés (ACTIMA) le 1er décembre 1969.

 

De la fusion jusqu’à son décès soudain, il occupait le poste de vice-président régional pour la Colombie-Britannique et l’Alberta au sein de l’Association. Sous sa direction, le syndicat de sa région a atteint son objectif de regrouper 2 000 membres dans le cadre de 20 initiatives d’accréditation.

 

Bourse commémorative Mary Brown

 

Née en Jamaïque, Rosemary Brown était travailleuse sociale avant de devenir la première femme noire élue à une assemblée législative canadienne. Candidate du NPD en 1972, elle a été élue à l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique et a servi la circonscription de Vancouver pendant 14 ans.

 

En 1986, elle a quitté la scène politique pour devenir professeure d’études des femmes à l’Université Simon-Fraser et a accepté, en janvier 1997, un poste au Fonds de justice sociale des TCA. Sa passion pour la justice et l’égalité était sans égale.

 

Bourse commémorative Cesar Chavez

 

Enfant, Cesar Chavez luttait déjà en faveur de la justice pour les travailleuses et travailleurs agricoles migrants. C’est grâce à lui que les travailleuses et travailleurs agricoles de la Californie se sont syndiqués dans les années 1960.

 

La lutte n’a pas été facile, mais sous son leadership, les travailleuses et travailleurs des United Farm Workers ont fait des conquêtes historiques en faisant appel à des personnes de tous les horizons pour aider les travailleuses et travailleurs agricoles.

 

Bien qu’il n’ait pas reçu la meilleure éducation scolaire, il en a tout de même fait une passion plus tard. Les murs de son bureau de La Paz (le siège social de son syndicat) étaient tapissés de centaines de livres traitant de philosophie, d’économie, de coopératives, de syndicats ou de personnages historiques comme Gandhi et les Kennedy. Il estimait que le but de toute éducation devait être de servir les autres.

 

Il a réitéré que ceux et celles qui travaillent la terre avaient le droit de récolter le fruit de leur labeur et qu’ils ne tomberaient jamais dans l’oubli.

 

Bourse commémorative Tommy Douglas

 

Tommy Douglas s’est lancé en politique en 1935 lorsqu’il a été élu député de la Fédération du commonwealth coopératif. Après neuf années à la Chambre des communes, il a été élu chef de la Fédération en Saskatchewan. En 1944, il s’est retrouvé à la tête du tout premier gouvernement socialiste nord-américain.

 

Au cours de ses cinq mandats, les résidents de la Saskatchewan ont pu bénéficier de l’aide sociale, de pensions de vieillesse universelles, d’allocations familiales, d’une assurance automobile publique, de réformes du travail et d’un régime d’assurance-maladie universelle, son plus grand rêve.

 

Sous son leadership, la Fédération a accordé le droit de vote à tous les peuples autochtones. Il est également à l’origine de la Déclaration canadienne des droits de 1946, qui interdisait toute discrimination fondée sur la race, la couleur ou les croyances. En novembre 2004, la population canadienne l’a nommé la plus importante personnalité canadienne de tous les temps lors d’un concours national.

 

Bourse commémorative Terry Fox

 

Adepte de nombreux sports, Terry Fox n’avait que 18 ans lorsqu’il a dû se faire amputer six pouces au-dessus du genou droit après un diagnostic de cancer des os en 1977. La veille de son opération, il avait lu un article au sujet d’une personne amputée qui avait participé au marathon de New York. Indirectement, cette histoire et ses observations des intenses souffrances des personnes atteintes de cancer l’ont préparé à prendre la plus importante décision de sa courte vie.

 

En 1980, il a inspiré toute la nation en tentant de traverser le Canada à la course sur une jambe artificielle, quête qu’il a appelée le Marathon de l’espoir. Il s’était donné pour mission d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer et de sensibiliser la population. Cette traversée marquera la population canadienne à tout jamais. Ce héros canadien n’est plus, mais son héritage perdure.

 

Bourse commémorative George Hutchens

 

George Hutchens a été président de l’International Union of Electrical Workers. Il a travaillé pendant des années au service de ses membres, qui se sont ultérieurement unis au Syndicat des travailleurs en communication du Canada.

 

Bourse commémorative Bud Jimmerfield

 

« Huit enfants ont perdu leur père et notre syndicat, un militant, lorsque Ralph "Bud" Jimmerfield a été emporté par un cancer de l’œsophage le 31 janvier 1998 après avoir été exposé à des fluides d’usinage des métaux. D’autres poursuivent le combat pour des milieux de travail sécuritaires et sains et une rémunération juste et équitable pour les travailleuses et travailleurs. Notre confrère nous a ouvert la voie. »

 

Membre de longue date de la section locale 89 des TCA, il a travaillé pendant 31 ans pour le même employeur, un fabricant de pièces d’automobiles. Il croyait fermement à l’éducation et à la nécessité d’être proactif en matière de santé et de sécurité. Ironie du sort, cet homme qui a travaillé sans relâche à l’amélioration de la santé et de la sécurité des autres a perdu son combat contre une maladie causée par les conditions dangereuses qu’il souhaitait abolir.

 

« Bud a grandement contribué à améliorer la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs dans l’ensemble de la province et du pays, a dit Sari Sairanen. Ses efforts de militantisme en matière de santé et de sécurité et son expérience personnelle en ont inspiré beaucoup d’autres. »

 

Bourse commémorative Peter Klym

 

Peter Klym a été l’un des premiers militants pour la paix du mouvement syndical. Il a été membre du Syndicat des travailleurs en communication du Canada. Selon un collège syndicaliste, il « marchait pour la paix depuis des années, à une époque où il fallait vraiment avoir du courage pour faire ce genre de choses ». Il a continué son combat pour les mêmes objectifs jusqu’à son décès, le 4 août 2007.

 

Bourse commémorative L.H. (Henri) Lorrain

 

Henri Lorrain a d’abord été membre du Syndicat international des travailleurs unis du papier. Il a encouragé les membres canadiens du Syndicat à s’affranchir du syndicat international et à former un syndicat canadien des travailleuses et travailleurs du papier en 1974.

 

Bourse commémorative Nelson Mandela

 

Après avoir consacré sa vie à lutter contre le système raciste de l’apartheid en Afrique du Sud, Nelson Mandela a été élu président du pays lors des premières élections non raciales tenues en avril 1994. Tout au long des années 1950, il a été harcelé inlassablement par les autorités de l’apartheid en raison de son rôle actif de président de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain. Il lui a été interdit de participer à des rassemblements publics et, en vertu de lois racistes, d’occuper des fonctions électives au sein du Congrès.

 

Arrêté à Rivonia en 1963, il a été jugé pour sabotage et condamné à la prison à vie en compagnie de sept autres leaders du mouvement de libération. Alors qu’il était détenu dans la tristement célèbre prison de Robben Island, la communauté internationale a mené une campagne mondiale pour la libération de ce leader du peuple. Cette campagne a ultimement atteint son but et Nelson Mandela a été libéré sans condition le 11 février 1990.

 

Sa vision de la nouvelle Afrique du Sud peut être résumée comme suit :

 

« Reconstruisons l’Afrique du Sud selon la vision de la Charte de la liberté, comme un pays qui appartient à l’ensemble de ses habitants, qu’ils soient noirs ou blancs. »

 

Bourse commémorative Dennis McDermott

 

La carrière syndicale de Dennis McDermott a débuté en 1948 à l’usine Massey Ferguson de Toronto. Il a rejoint la section locale 439 des TUA et est vite devenu un fervent militant.

 

Il a organisé ce qui est considéré comme la plus grande manifestation publique de l’histoire canadienne, un rassemblement de 100 000 personnes, pour protester contre les politiques économiques canadiennes le 21 novembre 1981 sur la Colline du Parlement à Ottawa. Il a été représentant national et directeur canadien des TUA jusqu’à son élection à la présidence du Congrès du travail du Canada en 1978. Il a ensuite été nommé ambassadeur du Canada en Irlande.

 

Bourse commémorative Evelyn McGarr

 

Evelyn McGarr a été secrétaire-trésorière de l’International Union of Electrical Workers. En tant que femme, elle a été une pionnière en ouvrant la voie aux autres femmes et en les inspirant à se mobiliser et à poser leur candidature pour divers postes au sein de son syndicat. Par son travail acharné et sa passion pour la justice, elle a inspiré bon nombre de femmes du mouvement syndical.

 

Bourse commémorative Patrick McEvoy

 

Alors que Patrick McEvoy était président de la section locale 174 de l’International Molders’ and Allied Workers’ Union, il a compris que la seule façon pour les travailleuses et travailleurs de contrôler leur propre destin était de bâtir un mouvement syndical souverain et démocratique au Canada.

 

Lorsqu’il s’est uni à d’autres travailleuses et travailleurs de Griffin Steel le 14 juin 1964 pour fonder l’ACTIMA, il savait qu’il serait extrêmement difficile de s’affranchir du syndicat international. 

 

En plus d’avoir fondé l’ACTIMA, il a contribué à assurer sa prospérité. En 1991, il a déclaré aux membres de l’ACTIMA : 

 

« Parce que nous avons été un syndicat tourné vers l’avenir, la fusion avec les TCA est un prolongement naturel de nos propres valeurs politiques et sociales. Aucun autre syndicat ne satisfait aux critères que nous nous sommes fixés. Cette fusion constitue une étape naturelle de notre évolution. La solidarité avec cette organisation exceptionnelle ne peut être que bénéfique pour tous nos membres. »

 

Le 30 mars 1998, le Conseil exécutif national des TCA a créé une bourse reconnaissant la contribution exceptionnelle de Patrick McEvoy à l’instauration d’un syndicalisme canadien démocratique et souverain. Il n’aurait pas pu souhaiter un meilleur hommage.

 

Bourse commémorative Tom Pickford

 

Tom Pickford a été représentant international et vice-président du Syndicat des employés de gros, de détail et de magasins à rayons, puis représentant principal des Métallurgistes unis d’Amérique du 24 novembre 1980 à son décès prématuré en 1998.

 

Il a passé la majeure partie de sa carrière à tenter d’améliorer la vie des travailleuses et travailleurs de la Nouvelle-Écosse, où il résidait, et du Canada atlantique, où il était directeur général.

 

Bourse commémorative Merl Rodocker

 

Cette bourse est offerte à la mémoire de Merl Rodocker pour ses efforts inlassables visant à intégrer le syndicalisme canadien dans son milieu de travail. Il a participé à presque toutes les campagnes de recrutement de l’ACTIMA. Il a également aidé d’autres nouveaux syndicats canadiens à faire du recrutement.

 

Le 12 octobre 1984, deux mois avant son décès des suites d’un cancer, une centaine de ses plus proches amis se sont réunis au local syndical de New Westminster pour rendre hommage à sa contribution au mouvement syndical. En quittant le local, souffrant visiblement de sa maladie, il a déclaré qu’il s’agissait sans l’ombre d’un doute de la plus belle soirée de sa vie.

 

Bourse d’études pour la promotion de l’égalité

 

Cette bourse est offerte en reconnaissance de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Elle vise à inspirer et à encourager les membres d’Unifor ou les enfants de membres qui souhaitent poursuivre des études postsecondaires à temps plein dans des domaines non traditionnels des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des mathématiques et des métiers spécialisés.

 

Bourse commémorative Victor Reuther

 

Victor et ses frères Walter et Ray ont joué un rôle déterminant dans les efforts qui ont fait des TUA une puissante voix pour les travailleuses et travailleurs. Toutefois, c’est au moment de la formation des TCA en 1985 que son soutien au syndicat canadien et à sa vision progressiste du syndicalisme social a été mis à profit.

 

Lors des campagnes de recrutement des TUA, il a joué un rôle essentiel dans l’établissement du droit des travailleuses et travailleurs de négocier avec les constructeurs automobiles. À sa retraite des TUA en 1972, il a reçu la plus haute distinction du syndicat : le prix de la justice sociale. En 2001, il a été fait chevalier de l’Étoile polaire, la plus haute distinction civile de la Suède.

 

Bourse d’études pour la promotion de la vérité et de la réconciliation

 

La Commission de vérité et réconciliation du Canada a été fondée en 2007 dans le but de dévoiler à la population canadienne la vérité au sujet du système de pensionnats autochtones et de son impact sur des générations d’enfants et de familles autochtones et leurs communautés. La Commission a entendu 6 500 témoins sur une période de 6 ans, lesquels ont exposé par leurs témoignages l’héritage honteux du système des pensionnats autochtones. Un rapport présentant les conclusions des audiences de la Commission et une série de recommandations visant à dévoiler la vérité au sujet du système de pensionnats et de son impact sur les nations autochtones du Canada, ainsi qu’à favoriser la réconciliation, a été publié en 2015.

 

Les 94 appels à l’action de la Commission renferment des recommandations sur le rôle de l’éducation dans le dévoilement de la vérité sur les abus commis à l’égard des nations autochtones au Canada et le processus de réconciliation. L’engagement d’Unifor en faveur de la vérité et de la réconciliation se traduit en partie par l’adoption des principes énoncés dans les recommandations de la Commission à l’intention des gouvernements, des éducatrices et éducateurs ainsi que des citoyennes et citoyens canadiens ordinaires afin d’intégrer véritablement l’histoire, la culture, les traditions et les enjeux autochtones aux objectifs et aux programmes éducatifs.

 

Cette bourse témoigne également du soutien et de la solidarité à l’égard des recommandations de la Commission, qui soulignent l’importance de l’éducation dans le processus de vérité et de réconciliation, ainsi que de l’appel à l’action pour favoriser la réconciliation en offrant aux jeunes autochtones des possibilités d’éducation et de formation avancées. 

 

De plus amples renseignements sur la Commission de vérité et réconciliation du Canada, notamment le rapport final et les appels à l’action, sont disponibles sur le site Web du Centre national pour la vérité et la réconciliation.

 

Bourse commémorative Robert White

 

Bob White a été le président fondateur des TCA. Il a commencé à travailler à l’âge de 15 ans et s’est immédiatement mobilisé au sein de son syndicat. Il a été élu délégué syndical à 17 ans, puis, à l’âge de 22 ans, il a mobilisé 500 travailleuses et travailleurs lors de sa première grève. En 1959, il a été élu président de la section locale 636 des TUA. En 1960, il a été nommé représentant international des TUA et chargé des initiatives de recrutement au Canada. En 1972, il a accédé au poste d’adjoint de Dennis McDermott, directeur canadien du bureau national des TUA. Il a succédé à Dennis McDermott et est devenu directeur canadien des TUA en 1978.

 

En 1984, il a amené les membres canadiens de TUA à s’affranchir de leur syndicat américain pour former les TCA. Les membres canadiens des TUA étaient de plus en plus nombreux à croire que leur syndicat américain n’en faisait pas suffisamment pour protéger leurs intérêts et que l’autonomie et l’autodétermination des travailleuses et travailleurs canadiens passaient par l’indépendance. Il a été élu comme premier président du nouveau syndicat lors du congrès inaugural en 1985. Il a servi trois mandats consécutifs comme président. Au cours de cette même période, les TCA sont devenus le plus grand syndicat du secteur privé au Canada. Il a occupé la présidence du Congrès du travail du Canada en 1992, où il a continué de militer avec conviction en faveur d’emplois de qualité, des droits de la personne et des travailleuses et travailleurs, du commerce équitable, de l’environnementalisme, de la paix et de la justice sociale pour les travailleuses et travailleurs du Canada et du monde entier.