Renverser la tendance : Lutter contre le harcèlement à l’égard des travailleuses et travailleurs du secteur des médias

Résumé
Quel est le problème?
Tous les travailleurs et travailleuses, y compris les journalistes ainsi que les travailleuses et travailleurs du secteur des médias, ont le droit fondamental de travailler et de vivre à l’abri du harcèlement et de la violence.

Pourtant, le harcèlement et la violence sont monnaie courante dans la vie de tous les jours des journalistes et des travailleuses et travailleurs des médias, tant en ligne qu’en personne.

Qui plus est, une grande partie de ces mauvais traitements sont ancrés dans la suprématie blanche, le racisme, le sexisme, la xénophobie, l’homophobie, la transphobie, l’islamophobie et d’autres systèmes d’oppression.

Le harcèlement en ligne et le harcèlement en personne sont étroitement liés et semblent se nourrir mutuellement dans une boucle de réaction négative.

Définir le harcèlement

  • Les concepts de discrimination et de harcèlement sont des concepts juridiques, dont les définitions proviennent de textes législatifs provinciaux, fédéraux et internationaux en matière de droits de la personne et de santé et sécurité.
  • La partie II du Code canadien du travail (le Code) donne la définition suivante pour les termes harcèlement et violence : « Tout acte, comportement ou propos, notamment de nature sexuelle, qui pourrait vraisemblablement offenser ou humilier un employé ou lui causer toute autre blessure ou maladie, physique ou psychologique, y compris tout acte, comportement ou propos réglementaire. »
  • Cette définition englobe tous les types de harcèlement et de violence, notamment le harcèlement sexuel, la violence sexuelle et la violence conjugale.
  • Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), le terme « cyberharcèlement » veut dire « utilisation du réseau Internet pour intimider, harceler, menacer ou embarrasser quelqu’un avec méchanceté. »