Faits et chiffres du secteur |
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PIB total Part du PIB canadien |
2,9 G$ 0,15 % |
Exportations |
4,8 G$ |
Importations |
8,9 G$ |
Solde des échanges extérieurs Changement quinquennal |
-4,1 G$ -6,6 % |
Emploi total (2021) Changement depuis 2011 |
28 700 +22,3 % |
Croissance réelle des salaires (2011-2019) |
+7,9 % |
Productivité du travail (2019) |
52,7 $/heure |
Moyenne des heures travaillées par semaine (2019) |
36,4 |
Émissions de gaz à effet de serre (2019) Changement depuis 2009 Part du total de l’industrie canadienne |
137 kt -10,5 % 0,02 % |
Taux de couverture syndicale |
22 % |
Membres d’Unifor dans l’industrie |
4 900 |
Part du nombre total de membres d’Unifor |
22 % |
Nombre d’unités de négociation d’Unifor |
16 |
Taille moyenne des unités de négociation |
310 |
Source : Statistiques Canada ; Service de recherche d’Unifor. Les données se rapportent à 2021, sauf indication contraire. |
Situation actuelle
La croissance du secteur des véhicules de transport et de transport en commun va se poursuivre de manière significative dans les années à venir. Lors de la pandémie de COVID-19, l’utilisation de services de messagerie et de livraison a entraîné une forte augmentation des livraisons et du transport de marchandises dans tout le pays. Cette croissance a créé des commandes pour de nouveaux véhicules spécialisés et augmenté la révision et l’entretien des véhicules existants.
Après un important recul de l’emploi dans l’industrie entre 2005 et 2010, une résurgence inégale, mais significative s’en est suivie. L’emploi a presque doublé, passant à 31 000 travailleuses et travailleurs en 2019. Si la pandémie de COVID-19 a entraîné une baisse significative de l’emploi, la résurgence observée en 2021 alimente les attentes de l’industrie pour une reprise rapide.
L’activité de l’industrie a permis la création de 2,9 milliards de dollars de PIB en 2021. Parallèlement, le solde du commerce extérieur est important et négatif, avec une croissance de 6,6 % au cours des 5 dernières années. Les règles « Buy America et Buy American » pour les véhicules de transport en commun achetés à l’aide de fonds du gouvernement fédéral des États-Unis ont exercé une pression grandissante sur les entreprises nord-américaines, en particulier celles de propriété canadienne, pour qu’elles déplacent le travail de fabrication au sud de la frontière.
La semaine de travail moyenne des travailleuses et travailleurs de l’industrie est de 36,4 heures. Le salaire réel moyen était à la hausse avant la pandémie de COVID-19. Pour certains membres, il y a eu des licenciements et des réductions de travail en raison de restrictions de santé publique, de réductions de commandes ou du déplacement de certaines activités vers des usines situées aux États-Unis du fait des règles Buy American. Le secteur souffre également d’une pénurie notable de possibilités d’apprentissage pour répondre à la croissance industrielle prévue et au départ à la retraite des travailleuses et travailleurs qualifiés.
Le potentiel du secteur pour une croissance significative à travers le Canada est stimulé par les plans gouvernementaux à tous les niveaux pour étendre et renouveler les flottes de transport et de transport public existantes. En revanche, on ignore encore comment le comportement des consommateurs s’adaptera à l’assouplissement des règles de déplacement post-pandémie. Ce changement pourrait également affecter la demande de camions et de matériel roulant qui transportent les marchandises à travers le pays.
Unifor dans l’industrie des camions, des autobus, du transport en commun et des véhicules spécialisés
5 plus grands employeurs d’Unifor |
Nbre approx. de membres |
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Paccar |
1 400 |
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Prévost |
1 100 |
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Nova Bus |
950 |
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New Flyer |
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900 |
Alstom |
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700 |
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Unifor représente près de 5 000 travailleuses et travailleurs qui construisent et entretiennent des camions, des autobus, des véhicules de transport en commun et des véhicules spécialisés dans tout le pays. La majorité de nos membres dans ce secteur construisent des autobus et du matériel roulant pour les réseaux de transport en commun du Canada et du monde entier. Dans des lieux de travail plus petits, les membres d’Unifor assemblent des camions, des remorques et des véhicules de défense de grande et moyenne taille.
Une grande partie, mais pas la totalité, de l’équipement produit dans ce secteur est achetée par les gouvernements locaux et nationaux sur le marché mondial. Nos membres comprennent des soudeurs, des assembleurs, des fabricants, des spécialistes de la logistique, des manutentionnaires et des contrôleurs de qualité hautement qualifiés.
Les membres d’Unifor sont présents de l’Alberta au Québec, dans 16 petites et grandes unités de négociation allant de 15 à 1 400 membres.
Prochaine étape : Développement de l’industrie des camions, des autobus, du transport en commun et des véhicules spécialisés
Aux quatre coins du monde, les gouvernements locaux, provinciaux et nationaux renouvelleront et élargiront les parcs de véhicules de transport et de transport en commun. Les travailleuses et travailleurs du Canada jouissent d’une expérience et d’une expertise considérables dans l’assemblage, l’entretien et la révision des véhicules en demande. De plus, l’utilisation de matériaux canadiens d’origine locale a le potentiel de réduire considérablement les émissions de CO2 pendant la durée de vie d’un véhicule.
Les plans d’expansion des infrastructures de transport et de transport en commun promettent de revigorer l’industrie. La demande de transport ferroviaire entre les villes et les provinces, de systèmes de transport en commun de haute qualité et élargis et d’un plus grand nombre d’options de transport entre les petites communautés, y compris des options d’autobus publics, est à l’origine de ces plans. Pour s’assurer que les investissements publics profitent à l’industrie canadienne des camions, des autobus, du transport en commun et des véhicules spécialisés, les
Principaux enjeux du développement sectoriel
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gouvernements doivent adopter des politiques d’approvisionnement qui tiennent compte des avantages économiques nationaux et appliquer des politiques de contenu. La pénurie de professionnels qualifiés dans les métiers spécialisés se poursuit dans l’industrie. Si cette pénurie n’est pas un problème nouveau, les gouvernements commencent seulement à prêter plus d’attention à la pénurie de main-d’œuvre et au besoin crucial de possibilités d’apprentissage dans l’industrie. Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour encourager et inciter les employeurs à créer des postes d’apprentissage et à retenir les apprentis grâce à des emplois stables et de grande qualité.