Unifor célèbre la Journée des préposés aux services de soutien à la personne

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Pour célébrer la Journée des préposés aux services de soutien à la personne du 19 mai, Unifor célèbre les contributions des milliers de membres d’Unifor employés comme préposés aux services de soutien à la personne (PSP) en Ontario, comme préposés aux soins continus (PSC) en Nouvelle-Écosse et comme travailleuses et travailleurs des soins de santé partout au pays. 

« Les PSP et les PSC sont les piliers de nos systèmes de soins de santé, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Ces travailleuses et travailleurs de la santé de première ligne fournissent un soutien indispensable aux personnes âgées, aux personnes handicapées et aux patients souffrant de maladies chroniques. »

Les préposés aux services de soutien à la personne et les préposés aux soins continus sont des membres essentiels de l'équipe de soins aux patients. Leur travail et leur contact humain sont essentiels et appréciés des résidents et des clients. Malheureusement, en raison de la réduction continue des coûts, la pénurie de ces travailleuses et travailleurs pour fournir des soins à domicile et des soins de longue durée a atteint un point critique.

Unifor demande au gouvernement de l'Ontario de s'attaquer immédiatement aux problèmes auxquels sont confrontés les PSP dans la province. Le syndicat préconise depuis longtemps un minimum réglementaire de quatre heures par patient de soins de qualité dans les foyers de soins de longue durée.

À la fin de 2017, les députés de toutes les allégeances politiques ont adopté à l'étape de la deuxième lecture le projet de loi 33, Loi sur le temps d'attente. Ce projet de loi aurait fourni quatre heures de soins à chaque résident, tous les jours. Cette norme minimale, mesurable et exécutoire de soins permettrait de réduire le ratio personnel/résidents afin d'assurer des soins sûrs et dignes.

« Les députés conservateurs ont voté à l'unanimité en faveur du projet de loi 33, mais ils ont maintenant changé leur fusil d'épaule en ne s'engageant qu'à offrir plus de lits et à rénover les vieux foyers. Le premier ministre Doug Ford est bien conscient que de nouveaux lits ne résoudront pas à eux seuls la crise actuelle des soins de longue durée. Ford se concentre davantage sur la distribution de prospectus à ses copains du milieu des affaires que sur les racines du problème », a déclaré M. Dias.

En Nouvelle-Écosse, Unifor a présenté une proposition officielle au Groupe consultatif d'experts sur les soins de longue durée, dont le rapport final de janvier 2019 décrivait les mesures immédiates et urgentes que le gouvernement doit prendre pour régler les problèmes de sécurité des patients et de recrutement et de maintien en poste des travailleuses et travailleurs. Alors que le délai de six mois approche, Unifor a l'intention d'examiner combien de recommandations ont été mises en œuvre et si les travailleurs et les résidents en soins de longue durée en ont effectivement bénéficié.

« Nos membres de la Nouvelle-Écosse ont tiré la sonnette d'alarme sur l'urgence de la crise des soins de santé, particulièrement dans le domaine des soins de longue durée, a déclaré M. Dias. Le gouvernement dispose d'un point de départ pour aborder la question du recrutement et du maintien en poste des PSC grâce à l'examen et aux recommandations du Groupe d'experts. Nous discutons régulièrement avec nos membres et nous avons besoin de voir le gouvernement prendre au sérieux le problème des soins de longue durée. »

Le syndicat croit que les conditions de travail sont liées aux conditions de soins. Les intervenants de première ligne subissent régulièrement de la violence verbale, sexuelle et physique. Les employeurs ont tendance à ignorer et à normaliser le harcèlement dans le cadre du travail des PSP et des PSC. Unifor exige que les gouvernements provinciaux fournissent un financement adéquat pour assurer des niveaux de soins et de personnel sécuritaire dans les foyers de soins de longue durée afin de suivre le rythme de la complexité croissante des résidents.

Alors que l'Ontario va de l'avant avec la transformation fondamentale du système de santé, nous devons respecter les leçons du passé, y compris les récentes expériences de fusion et de centralisation des autorités sanitaires vécues en Nouvelle-Écosse. Les gouvernements doivent contribuer à mettre fin à la pratique destructrice des entreprises à but lucratif qui soumissionnent pour des contrats de soins à domicile, exerçant une pression à la baisse sur les salaires et les conditions d'emploi. Lorsqu'il s'agit de prendre soin de nos parents et de nos grands-parents, nous devons éviter une course vers le bas qui nuit à la qualité des soins.

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.caretakestime.ca