Salle pleine au Forum sur le recrutement

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Le tout premier Forum d'Unifor sur le recrutement a attiré à Montréal quelque 300 délégué(e)s et représentant(e)s de partout au pays afin de discuter de stratégies pour syndiquer davantage de lieux de travail et présenter la nouvelle campagne d’Unifor, « Tous ensemble ».

Le forum de deux jours qui s’est déroulé juste avant le Conseil canadien d’Unifor a débuté avec un panel présentant quelques succès de recrutement d'Unifor.

La nouvelle campagne d’Unifor, « Tous ensemble », a été dévoilée au forum avec des conseils sur les moyens de recruter les travailleur(euse)s non-syndiqués de lieux de travail où Unifor est déjà présent, et de mobiliser dans nos communautés les travailleur(euse)s œuvrant dans d’autres lieux de travail.

Une trousse à outils remise au forum comprend des conseils sur la mise en marche d’une campagne de recrutement, un exercice de cartographie pour documenter les effectifs qui font déjà partie du syndicat, un modèle de sondage, et plus encore. La trousse, le sondage et d’autres ressources sont disponibles sur le site unifor.org ou au bureau national.

Ces initiatives sont essentielles pour bâtir une démocratie et un pays plus vigoureux, selon la conférencière au forum, Elaine Bernard, une militante de longue date.

« Les syndicats agissent comme contrepoids à la concentration de la richesse et du pouvoir des entreprises », a déclaré Elaine Bernard. « La négociation collective est un droit, non un privilège. »

L’auteure et militante Jane McAlevey, qui a autographié des exemplaires de son nouveau livre Raising Expectations (And Raising Hell) pendant le forum, a affirmé que les syndicats sont nécessaires pour renforcer le pouvoir des travailleur(euse)s et riposter.

« Nous avons connu une guerre de classes unilatérale et nous avons perdu des plumes. »

Jane McAlevey a raconté son expérience dans les hôpitaux syndiqués du Nevada où la plupart du personnel ne réalisait pas qu’il y avait un syndicat. Sur une période de deux rondes de négociation, elle a stimulé le taux de participation au-delà de 80 p. cent en traitant les instances déjà syndiquées comme si elles ne l’étaient pas et en rebâtissant le syndicat par la mobilisation en face à face.

« Voilà le type de travail que nous devons accomplir. Si un plus grand nombre de syndicats faisait ce type de travail, nous ne serions pas en train de perdre du terrain. »

La clé de telles initiatives consiste à connaître les communautés dans lesquelles les travailleur(euse)s vivent, les clubs sportifs et les églises qu'ils fréquentent avec leur famille, et à bâtir des relations en s’appuyant là-dessus. Il est essentiel aussi d’obtenir l’appui des leaders « naturels » en milieu de travail.