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Les gouvernements se sont montrés actifs tout au long de la crise de la COVID-19 afin de combler rapidement les nombreuses lacunes des programmes de sécurité du revenu du Canada.
Cette hâte a suscité des questions chez les travailleuses et travailleurs. Pourquoi un aussi grand nombre de travailleuses et travailleurs n’ont-ils pas eu accès à l’assurance-emploi lorsqu’ils ont soudainement été mis à pied?
Pourquoi n’avions-nous pas de programmes permettant aux travailleuses et travailleurs de prendre un congé de maladie pendant la pandémie?
Qui sont ceux et celles qui tombent encore entre les mailles du filet?
James Griffin a présenté certaines de ces solutions lors d’une conférence de presse en juin.
« Nous voulons que les critères d’admissibilité à l’assurance-emploi soient élargis afin de refléter le type d’emplois que les gens occupent aujourd’hui, a déclaré James Griffin, président de la section locale 4276 représentant les travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Fairmont Empress à Victoria. Nous voulons que les prestations soient bonifiées afin que les travailleurs au chômage puissent joindre les deux bouts et soutenir leur famille. Les périodes d’attente devraient être éliminées pour s’assurer que les travailleurs obtiennent du soutien immédiatement. »
Aucun travailleur ou travailleuse ne devrait vivre dans la pauvreté. Le gouvernement peut et doit mettre en place un système de sécurité du revenu solide qui corrige les failles de l’assurance-emploi, renforce les normes d’emploi et augmente la sécurité d’emploi.
« Les travailleuses et travailleurs canadiens méritent mieux de la part de leur gouvernement en ces temps difficiles, et nous devons être prêts à nous battre pour un avenir meilleur, a indiqué Jerry Dias, président national d’Unifor. Bien que la solution ayant fait ses preuves pour rebâtir notre économie consiste à investir dans la main-d’œuvre, les gouvernements conservateurs comme celui de Jason Kenney s’empressent déjà de procéder à des compressions majeures et à des attaques draconiennes contre les droits des travailleurs. »
La pandémie a mis en évidence le fait que notre filet de sécurité sociale était inadéquat bien avant cette crise et l’importance des syndicats dans la promotion de la sécurité d’emploi des travailleuses et travailleurs ainsi que de leur santé et leur sécurité.
Unifor a formulé sept recommandations pour améliorer le système de sécurité du revenu.
Elles comprennent les suivantes :
- offrir un salaire minimum d’au moins 15 $ l’heure et équivalent à 60 % du salaire horaire médian des travailleuses et travailleurs à temps plein;
- établir des normes d’emploi et une législation du travail plus strictes pour assurer une stabilité aux travailleuses et travailleurs afin que tout le monde soit couvert;
- apporter des modifications permanentes au programme d’assurance-emploi pour élargir l’admissibilité, l’accès et les prestations;
- offrir plus de temps de loisir et un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle des travailleuses et travailleurs;
- déployer l’Allocation canadienne pour le logement dans tout le pays;
- promouvoir la sécurité de la retraite;
- concevoir un système de sécurité du revenu, en utilisant la PCU comme nouveau seuil de revenu, afin de garantir qu’aucune personne ou famille ne reçoit un revenu inférieur à ce seuil.
Visitez le site https://rebatirenmieux.unifor.org/ pour lire les détails des recommandations et télécharger la Feuille de route d’Unifor pour une relance économique équitable, inclusive et résiliente.
Regardez la conférence de presse en ligne sur Facebook pour voir Jerry Dias et des membres d’Unifor de partout au pays présenter le plan.
