Les tarifs américains sur le papier canadien ont baissé, mais restent inéquitables

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Four portraits of Unifor forestry workers.
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Le département américain du Commerce a baissé l'évaluation des droits antidumping imposés aux usines canadiennes de papier, mais le plus grand syndicat canadien de la foresterie affirme que cette approche reste profondément malavisée.

« L’annonce d’aujourd’hui ne procure aucun soulagement pour les travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers de la Colombie-Britannique dont les emplois sont menacés, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Nous devons réagir face à cet intimidateur. »

Le département américain du Commerce a baissé les droits antidumping imposés au producteur Catalyst Paper de la Colombie-Britannique à 16,88 p. cent par rapport à l’évaluation préliminaire de 22 p. cent annoncée en mars dernier. Les droits antidumping sur les usines au Québec et à Terre-Neuve exploitées par Kruger Inc. ont été complètement abolis.

La décision finale de la Commission du commerce international des États-Unis, prévue en septembre, marquera la dernière étape du processus de mise en application des tarifs. Unifor estime qu’il n’est pas question de rester en retrait et d’attendre.

« Le gouvernement fédéral doit prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces droits inéquitables et à soutenir les communautés touchées par les tactiques d’intimidation de Donald Trump », a déclaré Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.

Les droits compensateurs imposés aux exportateurs canadiens de papier, variant entre 3,38 p. cent et 9,81 p. cent, restent en vigueur.

Pour obtenir de plus amples informations sur la campagne du syndicat et les risques que les tarifs posent pour le Canada, visitez le site unifor.org/mettrefinauxtarifs.

En tant que plus grand syndicat canadien de la foresterie, Unifor a joué un rôle clé pour obtenir des mesures d’aide de 867 millions de dollars à l’intention de l’industrie du bois d’œuvre en mai 2017.