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Le 28 avril, Unifor se joint à des travailleuses et travailleurs à la grandeur du Canada pour souligner le Jour de deuil national en mémoire et en honneur de tous ceux et celles tués ou blessés au travail. Cette journée est officiellement reconnue ainsi depuis 34 ans.
Téléchargez l’affiche d’Unifor à l’occasion du Jour de deuil ou partagez cette image ou celle-ci dans les médias sociaux.
Alors que nous réfléchissons à l’importance de cette journée, nous prenons une pause pour honorer la mémoire de nos trois confrères qui ont perdu leur vie au travail l’année dernière.
Nos membres décédés depuis le dernier Jour de deuil en 2017 sont : Adam Bowden, section locale 112 Toromont – 20 janvier 2018
Éric Labelle, section locale 8284 Expertech – 4 juillet 2017
James G. Macleod, section locale 10-B Domtar, usine de pâtes – 29 juin 2017
Nous prenons ce moment solennel pour nous souvenir de tous les travailleurs au pays qui sont allés au travail et ne sont pas rentrés chez eux, ainsi que les centaines de cas de maladies
professionnelles causées par l’amiante et d’autres expositions à des produits chimiques.
Unifor continue de se battre pour le retrait de l’amiante des lieux de travail et des immeubles, alors que l’amiante continue d’être la première cause de décès d’une maladie professionnelle au Canada. Plus de 2 000 personnes meurent chaque année de maladies causées par
l’exposition à l’amiante – le mésothéliome, le cancer du poumon et l’amiantose. À eux seuls, les décès liés au mésothéliome ont augmenté de 60 p. 100 de 2000 à 2012.
Nous luttons tous les jours pour faire une différence en demandant que les endroits où les Canadiennes et Canadiens travaillent soient sécuritaires. Nous avons demandé des protections sur les lieux de travail pour les victimes de violence conjugale et nous nous attaquons à la
stigmatisation des problèmes de santé mentale afin de l’utiliser pour montrer ce qui permet à un lieu de travail d’être sain et sécuritaire, parce que nous savons que toutes les blessures ne sont pas visibles.
Le 28 avril, participez aux événements du Jour de deuil dans votre lieu de travail et votre communauté. Nous demandons à nos politiciens d’accorder une priorité à la santé et la sécurité au travail lorsqu’ils envisagent une législation qui a des incidences sur les lieux de travail et les communautés.
Le message est clair : le décès d’un travailleur est un décès de trop. Nous nous souvenons des morts et nous luttons pour les vivants.
