Merci de Goderich

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Le 17 juillet 2018

Chers membres et ami(e)s,

Merci pour le soutien que vous avez exprimé à l’égard des mineurs de sel de Goderich au courant des dernières semaines. Nous sommes heureux d’annoncer que les membres de la section locale 16-O ont ratifié une nouvelle convention collective le lundi 17 juillet et qu’ils vont retourner au travail demain.

Lorsque des demandes d’aide ont été envoyées, nous avions confiance que les membres d’Unifor allaient répondre, mais nous ne pouvions prévoir à quel point la manifestation de soutien allait être vaste autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre syndicat.

Les membres d’Unifor qui se sont portés à la défense de ces travailleurs ont envoyé des dons d’argent, téléphoné à la compagnie, lui a envoyé des courriels; c’est grâce à votre militantisme et votre solidarité que notre syndicat est fort. Nous avons montré à cette compagnie, et à toutes les autres qui regardaient, que des travailleuses et travailleurs unis ne seront jamais vaincus.

À chaque travailleuse et travailleur au Canada et des États-Unis qui a exprimé sa solidarité, nous allons nous souvenir de vos actions et nous ferons la même chose pour vous. Nous allons défendre vos droits comme vous avez défendu les nôtres.

À la communauté de Goderich, merci d’avoir été la famille sur qui ces travailleurs ont pu compter au moment où ils en avaient besoin, merci d’être venue à la ligne de piquetage tous les jours, d’avoir planté des affiches dans vos pelouses et merci pour votre soutien inébranlable.

Cette grève a été difficile. Les demandes de concession étaient dangereuses et le recours à des briseurs de grève, une pratique visant à casser le moral, tentait de dire aux travailleurs qu’ils étaient remplaçables. Vos actions combinées ont envoyé un message différent : ces travailleurs sont respectés et soutenus, et le mouvement syndical est uni avec eux. 

Nous avons chassé les briseurs de grève le 5 juillet et plus aucun d’entre eux n’a pu entrer dans la mine. Nous avons contraint la compagnie à revenir à la table de négociation et avons clairement signalé qu’Unifor n’allait pas tolérer leurs sales tactiques. Le recours à des briseurs de grève, pendant une grève ou un lock-out, est une pratique odieuse. Le fait que la loi fédérale et diverses lois provinciales et territoriales condamnent cette pratique en dit beaucoup sur les priorités des gouvernements. Nous ne pouvons gagner que par l’action collective.

Nous devons maintenant tirer leçon de ce qui est arrivé à Goderich pour venir en aide à tous les membres du syndicat qui sont encore sur des lignes de piquetage, en raison d’une grève ou d’un lock-out, d’un océan à l’autre. 

En toute solidarité,

JERRY DIAS                              NAUREEN RIZVI

Président national                        Directrice de la région de l’Ontario