Le 6 décembre: Nous travaillons pour le changement

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Dans la lutte continue pour mettre fin à la violence faite aux femmes, beaucoup de choses ont changé depuis le 6 décembre 1989 et, malheureusement, de nombreuses autres n’ont pas changé. Ce jour-là, il y a 31 ans, un homme armé est entré à l'École polytechnique de Montréal et a séparé les femmes des hommes en criant « Je déteste les féministes ». Il a ensuite systématiquement assassiné 13 étudiantes et une employée, des femmes qui ont été abattues uniquement parce qu'elles étaient des femmes.

Alors qu'Unifor souligne le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes, le procès de l'agresseur de l’attaque au camion-bélier de la rue Yonge est en cours, un acte de violence misogyne qui a tué 10 personnes et en a blessé 16 autres. 

Au même moment, l'enquête de Portapique, sur le carnage le plus meurtrier de l'histoire du Canada, va commencer. Il a débuté par un acte horrible de violence conjugale.

En outre, plus d'un an s'est écoulé depuis la publication du rapport de l'Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA), et le gouvernement fédéral n'a toujours pas adopté de stratégie fédérale concertée pour mettre fin à la violence. 

Pendant la pandémie de la COVID-19, la violence fondée sur le genre s’est intensifiée et les inégalités se creusent, ce qui compromet la capacité des femmes à vivre sans violence.

Unifor continue de mettre l'accent sur la négociation collective et l'action politique pour faire face à cette situation dans la crise immédiate et pour rebâtir en mieux. Les membres sont encouragés à porter les masques « Mettre fin à la violence fondée sur le genre » produits cette année afin de diffuser le message à grande échelle.

Le Fonds de justice sociale du syndicat répond cette année à l'intensification des besoins des communautés en doublant les dons pour atteindre 316 000 dollars, répartis entre 79 refuges à travers le pays qui fournissent des services vitaux aux survivantes de violence familiale.

Cette année, le syndicat organise une vigile en ligne pour se souvenir des 14 femmes tuées dans un acte de violence. Les participantes et participants à la vigile seront ensuite invités à agir et à demander au gouvernement fédéral de mettre en œuvre un plan d'action national sur la violence fondée sur le genre et de donner suite aux appels à la justice contenus dans le rapport d'enquête sur les FFADA.

Les membres qui ne participent pas à la vigile peuvent agir en ligne en appelant leur députée ou député aujourd'hui, puis faire passer le mot. 

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