La Journée du chandail rose

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La Journée du chandail rose a été lancée la première fois en 2007 à Berwick, en Nouvelle-Écosse, au Canada, lorsque David Shepherd, Travis Price et un groupe d’étudiants ont décidé de défendre un jeune qui se faisait intimider parce qu’il portait un chandail rose. En guise de solidarité, plusieurs de ses pairs se sont présentés à l’école le lendemain en portant des chandails roses. C'est ainsi que la Journée du chandail rose a vu le jour.

Toutes les sept minutes une personne se fait intimider dans une cour d’école au Canada, selon l’organisme bullying.org. En fait, un sondage récent révèle que la cyberintimidation dépasse l’usage de drogues et d’alcool comme principale préoccupation chez les parents au Canada.

L’intimidation revêt plusieurs formes, y compris mais sans s’y limiter les attaques verbales, la violence physique et les menaces.

Les décès d’Amanda Todd et de Rehtaeh Parsons sont deux exemples très médiatisés d’adolescentes victimes d'intimidation qui ont senti n'avoir aucune autre solution.

Bien que le suicide ne repose jamais sur une seule cause, l’intimidation peut avoir des effets à long terme sur le risque de suicide et la santé mentale. Le lien entre l’intimidation et le suicide est plus fort chez les jeunes lesbiennes, gais et bisexuels que chez leurs pairs hétérosexuels.

Unifor soutient la Journée du chandail rose célébrée le 24 février. 

Il s’agit de travailler ensemble pour prévenir ou mettre fin à l’intimidation en célébrant les différences des gens et en promouvant des relations positives.