Le gouvernement de l’Ontario tente de forcer les municipalités à utiliser les fonds publics pour privatiser nos réseaux de transport en commun.

Voici comment.

Les municipalités de l’Ontario ne peuvent pas avoir un déficit de fonctionnement, ce qui signifie que bon nombre de nos services locaux sont déjà à risque en raison de la perte de recettes et de la hausse des dépenses attribuables à la pandémie.

Le financement de l’Accord sur la relance sécuritaire est une combinaison de fonds fédéraux et provinciaux, divisés entre le financement municipal général et le financement propre au transport en commun.  

Avant de recevoir ce financement, les municipalités doivent revoir les itinéraires de transport en commun afin d’éliminer des services et de remplacer les lignes « moins achalandées » par des entrepreneurs privés comme des taxis ou par des travailleurs à la demande comme ceux d’Uber et de Lyft.

Cette privatisation remplacera des services de transport en commun sécuritaires et souvent écologiques par des véhicules privés et des conducteurs qui travaillent sans bénéficier de normes de travail minimales ou de salaires équitables. 

Il est maintenant temps de réévaluer l’ensemble des réseaux de transport en commun.

Il n’est jamais raisonnable de confier des fonds publics à des intérêts privés.

Passez à l’action aujourd’hui. Utilisez le formulaire ci-dessous pour communiquer avec le bureau de votre député(e) provincial(e), à qui vous pourrez demander que cette politique soit renversée à l’échelle provinciale.

Les travailleuses et travailleurs de l’Ontario ont besoin que tous les ordres du gouvernement s’unissent pour une relance économique juste et publique. Il est temps pour les conservateurs de l’Ontario de faire partie de la solution et de rebâtir en mieux.