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La solidarité d’Unifor était à son comble sur la ligne de piquetage de Nestlé à Toronto aujourd’hui, alors que l’exécutif et les membres du Conseil régional de l’Ontario se mobilisaient pour soutenir les travailleuses et travailleurs du géant du chocolat qui sont en grève depuis le 5 mai.
« Le Conseil régional de l’Ontario témoigne de son soutien et se joint à ses membres dans les moments difficiles que sont les grèves ou les lock-out », a déclaré Balkar Bains, secrétaire-trésorier du Conseil régional de l’Ontario d’Unifor, qui participait au rassemblement.
« Le dicton Tous pour un et un pour tous est bien plus que de simples mots, c’est être présent avec nos membres sur le terrain. »
Les 461 membres de la section locale 252 de l’usine Nestlé, qui produit des barres chocolatées Kit Kat, Aero et Coffee Crisp, ainsi que les friandises Smarties, exercent les métiers d’opératrices et opérateurs de machines, d’emballeuses et emballeurs de barres, d’expéditrices et d’expéditeurs, de réceptionnaires, de manœuvres ainsi que de travailleuses et travailleurs de métiers spécialisés.
Le trottoir devant l’usine sur Sterling Road était bondé de membres déterminés, agitant des drapeaux, sifflant et chantant, animés par leur volonté de se lutter pour obtenir une convention équitable. Ils tiennent fermement la ligne de piquetage, par équipes successives, 24 heures par jour, 7 jours par semaine.
Le Conseil régional de l’Ontario a fait don de 5 000 dollars pour soutenir les membres en grève.
En mai 2001, les travailleuses et travailleurs de l’usine Nestlé de Toronto avaient fait une grève de 20 jours, les questions des régimes de retraite et des taux d’augmentation de la rémunération des nouvelles employées et nouveaux employés étant les principaux facteurs du conflit.
Les négociations n’ont pas progressé jusqu’à présent, mais les parties doivent retourner à la table des négociations la semaine prochaine.
Le président de la section locale 252 d’Unifor, Eamonn Clarke, a remercié le syndicat national et les membres pour leur travail acharné et leur détermination, jour après jour, tandis que la grève se poursuit.
« Il est primordial que l’entreprise présente une offre équitable qui tienne compte des difficultés auxquelles les travailleuses et les travailleurs sont actuellement confrontés », a-t-il affirmé.
« Ce n’est pas uniquement une question de salaires, mais bien plus. C’est une question de régimes de retraite et d’avenir. Je suis fier de nos membres qui ne pensent pas seulement au court terme, mais au long terme, et c’est pourquoi ces propositions sur les régimes de retraite sont si fondamentales. »
