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Unifor applaudit la décision du gouvernement fédéral d'inclure dans le prochain budget un investissement d'un milliard de dollars pour permettre la distribution de repas sains aux enfants et aider les familles à faire face à la crise de l’abordabilité.
« Considérant la hausse des prix des produits alimentaires et la recrudescence du recours aux banques alimentaires dans tout le pays, dont un tiers des bénéficiaires sont des enfants, nous avons besoin dès maintenant d'un programme national structuré d'alimentation scolaire », a déclaré la présidente nationale d'Unifor, Lana Payne.
« Nous encourageons tous les premiers ministres à coopérer avec le gouvernement fédéral pour appuyer et mettre en œuvre un programme national universel d'alimentation scolaire. L'heure n'est pas aux rivalités entre les différentes instances, mais à l'aide aux familles et à l'alimentation des enfants. »
« Un grand nombre de familles de la classe ouvrière bénéficieront de cette mesure. C'est bon pour les enfants, bon pour les parents et bon pour notre société tout entière », a ajouté Mme Payne.
L'investissement d'un milliard de dollars, annoncé le 1er avril, sera échelonné sur cinq ans. Le gouvernement fédéral a déclaré qu'il donnerait accès à des repas sains à environ 400 000 enfants qui ne bénéficient pas des programmes actuels proposés dans les écoles et qui sont pour la plupart issus de familles noires, autochtones et de couleur, ainsi que de familles à faible revenu.
Le gouvernement fédéral prévoit de collaborer avec les provinces, les territoires et les groupes autochtones pour bonifier leurs programmes actuels.
Ce financement fait écho à la plateforme électorale des libéraux de 2021, dans laquelle le gouvernement Trudeau avait promis d'investir un milliard de dollars sur cinq ans dans un programme national de distribution de repas dans les écoles.
À l'heure actuelle, le Canada est le seul pays du G7 sans programme de nutrition scolaire, selon le Club des petits déjeuners du Canada.
« Nous savons que la nutrition est essentielle à la santé, au bien-être et à l’apprentissage des enfants. Les chefs de file de demain ne peuvent pas grandir sur un ventre vide. »