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TORONTO — Unifor se réjouit de l’engagement pris aujourd'hui par le gouvernement fédéral de financer la construction de nouvelles rames de métro de la Commission de transport de Toronto (CTT). Le syndicat attendait depuis longtemps cet engagement, et il prévoit que cet investissement se traduira par de bons emplois à l’usine Alstom de Thunder Bay.
« Cet investissement crucial est ce qui manquait pour construire les rames dont les usagers du métro de Toronto ont tant besoin; il soutiendra des centaines d’emplois dans le secteur de la fabrication et d’emplois indirects, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. La construction au Canada de véhicules de transport en commun aura pour conséquence de distribuer les retombées des dépenses publiques aux travailleuses et travailleurs du pays par le biais d’emplois de qualité. »
La vice-première ministre Chrystia Freeland a annoncé à Toronto que le gouvernement fédéral allait affecter 1,2 milliard de dollars sur 10 ans à la CTT, dont 758 millions seront consacrés à l’acquisition de 55 nouvelles rames de métro pour la ligne 2.
Les membres de la section locale 1075 d’Unifor qui travaillent à l’usine de Thunder Bay ont construit toutes les rames actuellement en service sur les rails de métro de la CTT.
« Nos membres sont prêts à construire la prochaine génération de rames pour le métro de Toronto. Ces emplois leur permettront de bien gagner leur vie dans leur propre localité et de faire ce qu’ils font le mieux : construire et entretenir des véhicules de transport en commun sécuritaires, fiables et abordables », a déclaré le président de la section locale 1075 d’Unifor, Justin Roberts.
À son apogée, l’usine Alstom (anciennement Bombardier) était le plus important employeur du secteur privé de la région; elle assurait de bons emplois, soutenait les familles et générait une activité économique très florissante dans la région.
Depuis 2018, Unifor a à maintes reprises soulevé des préoccupations auprès des fonctionnaires publics au sujet des centaines d’emplois directs et d’un nombre encore plus grand d’emplois indirects qui étaient en péril à l’usine de Thunder Bay. Après l’acquisition de l’usine de Bombardier par Alstom, un constructeur ferroviaire français, le syndicat a dès 2020 intensifié sa campagne pour obtenir des commandes de véhicules de transport en commun.
En juillet dernier, Lana Payne et Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, ont publié une déclaration commune pour demander au gouvernement fédéral d’investir dans les emplois à l’usine de Thunder Bay.
Dans le mémoire qu’il a soumis sur le budget fédéral de 2025 et dans lequel il présentait un plan économique et une stratégie industrielle pour les travailleuses et travailleurs, Unifor demandait au gouvernement canadien d'investir dans les transports publics et « d’engager immédiatement le financement nécessaire pour le remplacement des rames de métro de la ligne 2 de la Commission de transport de Toronto, notamment en exigeant des engagements quant au matériel fabriqué au Canada. »
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits, lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour organiser des entrevues par Zoom, Skype ou Facetime, communiquez avec Jenny Yuen, représentante des communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au numéro 416 938-6157 (tél. mobile).
