Unifor réprouve le recours à des briseurs de grève par FTG Aerospace

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TORONTO – Unifor accuse FTG Aerospace d’avoir fait appel à des travailleuses et travailleurs de remplacement pendant qu’un conflit de travail est en cours à son usine de Toronto.  

« La décision de FTG de recourir à des briseurs de grève est tout à fait inacceptable.  L’entreprise fait preuve d’un manque total de respect envers ses employés, tout en essayant de faire durer le confit, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne.  Les briseurs de grève ne sont pas qualifiés ou agréés pour effectuer le travail de nos membres hautement qualifiés, et ce manque de qualifications suscite de graves préoccupations pour la sécurité.

La section 303 d’Unifor compte environ 70 membres qui sont en grève depuis le 11 décembre 2023 pour obtenir un contrat convenable. L’effectif diversifié de l’usine est majoritairement composé de femmes, et les salaires ne sont pas élevés. À titre d'exemple, le salaire actuel d’une monteuse ou d’un monteur est de 17,95 $. Les travailleuses et travailleurs de l’usine fabriquent des pièces pour les postes de pilotage d’aéronefs utilisés dans les industries aérospatiales commerciales et de défense. 

Unifor demande à la direction de FTG Aerospace de cesser immédiatement de recourir à des briseurs de grève dans l’usine et d’accepter sa demande concernant la reprise des négociations afin de mettre fin au conflit. 

Le syndicat sait que FTG Aerospace a reçu du gouvernement plus de 15 millions de dollars en financement pour créer et conserver des emplois en Ontario. L’entreprise a en effet obtenu 6,3 millions de dollars du programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), un investissement de 7 millions de dollars de l’Initiative de relance régionale de l’aérospatiale du gouvernement fédéral en 2022, et 2,6 millions de dollars du gouvernement de l’Ontario pour la fabrication de pointe, l’innovation et la compétitivité.

« C’est aussi pour cette raison que tous les ordres de gouvernement du pays doivent adopter une loi anti-briseurs de grève », a ajouté Lana Payne. 

« C’est impensable de voir des briseurs de grève dans notre usine. Ce n’est pas uniquement une claque dans la face pour nos membres qui travaillent à l’usine de FTG, c’est carrément dangereux », a déclaré Brian Vance, président de la section locale 303 d’Unifor. Il est temps pour l’entreprise de retourner à la table de négociation ».

FTG Aerospace n’a toujours pas accepté, à la demande du syndicat, de fixer une date de rencontre pour la poursuite des négociations.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 membres dans tous les grands secteurs de l’économie, incluant 11 000 travailleuses et travailleurs dans le secteur de l’aérospatiale, dont 6 000 au Québec. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
 

Media Contact

David Molenhuis

Représentant national aux communications
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