Unifor lance la campagne « Honte à Bell » en vue du témoignage des dirigeants de l’entreprise le 19 mars

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Un montage de profils de personnes
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Unifor a lancé aujourd'hui sa nouvelle campagne "Honte à Bell" en réponse à la décision impitoyable prise le mois dernier par le géant des télécommunications et des médias de supprimer 4 800 emplois, dont 800 de nos membres dans le secteur des télécommunications et des médias.

"Nous avons promis à Bell que nous allions nous battre et nous allons le faire", a déclaré Lana Payne, présidente nationale d'Unifor. "Notre syndicat ne restera pas les bras croisés pendant que cette entreprise distribue des licenciements, tout en réalisant des milliards de profits. Les travailleuses et travailleurs qui ont contribué à l'essor de cette entreprise ne sont pas jetables."

Bell Canada Enterprises Inc. a déclaré un bénéfice faramineux de 2,3 milliards de dollars à la fin de l'année dernière, mais il est clair que le maintien de l'emploi des travailleuses et des travailleurs n'a jamais été une priorité. La récente suppression de 9 % des effectifs de Bell a eu des répercussions sur les unités du secteur des télécommunications et les salles de presse partout au pays.

"Nos emplois dans le secteur des télécommunications et des médias ne sont pas seulement des moyens de subsistance, mais des piliers de notre économie et de notre société" a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d'Unifor. 

"Lutter pour leur préservation, c'est défendre notre avenir collectif. Cette campagne est bien plus qu’un simple combat. Elle est l’affirmation de notre droit à des emplois dignes et durables au Canada. »

Pendant des décennies, Bell Canada a profité du travail acharné et de la loyauté de ses employés. Le travail des membres des unités de négociation a été supprimé par le biais de la sous-traitance, de la délocalisation du travail et de l'érosion de l'emploi dans les unités de télécommunications de Bell. 

Dans le secteur des médias qui est en constante diminution, Bell Media a procédé à des coupures massives en juin dernier, en supprimant 6 % de ses emplois dans le secteur des médias. 

Pendant ce temps, Bell a bénéficié, et prospéré, grâce au soutien du gouvernement du Canada aux industries nationales des télécommunications et des médias, y compris des politiques telles que C-11 et C-18, ce qui a permis à l'entreprise de prospérer et de devenir un géant des télécommunications. 

Les membres de Bell des sections locales de l'Ontario et du Québec se rassembleront à Ottawa le 19 mars, alors qu'Unifor surveillera de près le témoignage des dirigeants de Bell sur les suppressions d'emplois devant le Comité du patrimoine de la Chambre des communes. 

" Ces dirigeants ont des antécédents ancrés dans la richesse et le privilège ", a déclaré Len Poirier, secrétaire-trésorier national d'Unifor. 

"Les actions de Bell révèlent clairement un manque de respect et de considération pour nos membres. L'engagement de ces travailleuses et travailleurs remplit les coffres du conseil d'administration, et l'incapacité de ce dernier à reconnaître cette vérité fondamentale alors qu'il leur enlève leur gagne-pain est révoltante".

Les membres et le public peuvent appuyer les efforts d'Unifor en acheminant une lettre au conseil d'administration de Bell pour exprimer leur dégoût face à leur choix de procéder au plus important licenciement en 30 ans tout en continuant d'augmenter les dividendes et de racheter des actions pour s'enrichir davantage.

Il est également possible d’appuyer la campagne Honte à Bell en affichant ces contenus partageables sur les médias sociaux.