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Trois mois après sa fondation lors de la fin de semaine de la fête du Travail, Unifor change déjà le ton du débat au Canada, a affirmé le président national, Jerry Dias, au Conseil régional de l’Ontario aujourd'hui.
« Nous allons changer les choses. Nous allons bâtir le genre de Canada que nos membres veulent, a-t-il déclaré. « Unifor n’a pas été mis sur pied pour maintenir le statu quo. »
En prenant la parole à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, Jerry Dias a dit qu’Unifor a été fondé en s’engageant à travailler au nom de tous les travailleurs et travailleuses, qu’ils soient syndiqués ou non, et pour s'attaquer aux enjeux critiques qui touchent nos collectivités, comme la violence chez les jeunes et la violence faite aux femmes.
« Mettre fin à la violence envers les femmes est notre responsabilité », a affirmé Jerry Dias. « Consœurs, c’est notre engagement à votre endroit. »
Jerry Dias a souligné qu’Unifor travaille avec les communautés en crise et les jeunes, les personnes au chômage et celles qui occupent des emplois précaires, pour que le Canada devienne un meilleur endroit où vivre.
« Nous allons bâtir tous ces mouvements », a déclaré Jerry Dias en ajoutant que le programme unique des sections communautaires d’Unifor est un volet très important de ces efforts.
Jerry Dias a mentionné avoir constaté que de plus en plus de Canadiens se tournent vers le mouvement syndical pour les aider à améliorer leur vie, et Unifor sera là pour eux. Les jeunes, en particulier, réalisent qu’ils ne peuvent construire leur vie à partir de stages non rémunérés et d’emplois précaires, et se tournent vers Unifor pour les aider.
« Les jeunes sont attentifs parce qu’ils ont été trahis, et leurs parents savent qu’ils ont été trahis », a dit Jerry Dias. « Les jeunes aujourd’hui ont de la difficulté à construire leur vie, ils retournent chez leurs parents. »
Unifor a été sous les feux de la rampe les trois derniers mois, en prenant la parole sur des enjeux comme le salaire minimum, les pensions, la sécurité ferroviaire, le libre-échange avec l’Europe, les attaques contre les droits des travailleuses et travailleurs, et plusieurs autres sujets, a déclaré Jerry Dias.
« Les Canadiens se tournent vers Unifor, et nous devons être à la hauteur de l’engagement que nous avons promis, soit de faire du Canada un meilleur endroit où vivre », a-t-il souligné.
